A quelques heures du décollage, je commence à peine à réaliser que ce premier périple australien est déjà terminé. C'est encore difficile d'imaginer que demain à la même heure je serai avec des singapouriens en train de passer une bonne soirée!... puis que dans une semaine à la même heure je serai chez Pierre et Aude, en France, en train de partager du véritable vin de nos contrées en bonne compagnie!
Bon, je n'ai pas la tête à écrire ce soir, d'autant que demain je me lève à 4.45 du matin, un taxi passe me prendre, direction aéroport international de Perth!... Merci à tous de m'avoir suivi tout au long de cette année, j'ai eu une quantité importante de lecteurs d'après les relevés statistiques. Merci à toutes les personnes qui m'ont envoyé des nouvelles du bled de temps en temps. C'est aussi grâce à vous que j'ai eu envie de continuer ce blog.
Je vous dis à bientôt pour de nouvelles news! Sinon, à bientôt en France !
jeudi 20 septembre 2012
vendredi 14 septembre 2012
Land Down Under - *Men at Work*
Ce clip musical est un des vieux classiques "années 80" que l'on a tous déjà entendu quelque part. C'est du pur langage australien, les anglophones non-Aussies ont du mal à comprendre, à cause du slang (patois australien) assez présent dans le choix des paroles. Il y a des explications, désolé c'est en anglais !!
Voici les paroles :
Traveling in a fried-out combie
On a hippie trail, head full of zombie
I met a strange lady, she made me nervous
She took me in and gave me breakfast
And she said,
"Do you come from a land down under?
Where women glow and men plunder?
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."
Buying bread from a man in Brussels
He was six-foot-four and full of muscles
I said, "Do you speak-a my language?"
He just smiled and gave me a vegemite sandwich
And he said,
"I come from a land down under
Where beer does flow and men chunder
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."
Lyin' in a den in Bombay
With a slack jaw, and not much to say
I said to the man, "Are you trying to tempt me
Because I come from the land of plenty?"
And he said,
"Do you come from a land down under?
Where women glow and men plunder?
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."
Yeah!
Living in a land down under
Where women glow and men plunder
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover!
Living in a land down under
Where women glow and men plunder
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover!
jeudi 13 septembre 2012
Les magiques îles des Whitsundays
Salut à tous! voici un bon moment que je n'avais pas écrit sur le blog...
j'ai été pas mal occupé ces derniers temps. Vous comprendrez par là que la
rédaction du blog n'était pas dans mes priorités.
Je rattrape mon retard en vous faisant un résumé rapide des étapes peu
intéressantes :
Après mon passage dans la ferme hobbie de Robert et Dylan (Cf. message
précédent), j'ai atterri à Mackay pour aider en homestay (ça peut être n'importe quel type d'aide, à domicile, nettoyage,
tonte de pelouse, rangement, etc.). Je ne suis resté que 4 ou 5 jours, car j'ai
trouvé entre temps un meilleur endroit, à Marian, au milieu des plantations de
cane à sucre. La cane pousse à perte de vue toute l'année. Aucun repos pour les
terres, aussitôt récoltée, la cane est ressemée. Vous avez pu voir dans mon
albums photos "Queensland" deux photos de l'usine de traitement de la
cane. Cette même usine sert également à produire de l’électricité grâce à la
combustion des feuilles de la cane. Je suis resté 8 jours dans cette maison, à
laver la voiture, nettoyer le garage, et confectionner un chemin au milieu du
jardin potager. Le reste du temps était consacré à déguster du fromage et
Shiraz, à domicile, dans les galeries d'art ou au bord d’un étang. Trop dur.
L'étape suivante, était la plus importante. C'était mon but dans le
Queensland : vacances dans l'archipel des Whitsundays
(traduisez Whitsundays par « Dimanche de Pentecôte »). Ce nom
provient du jour de l'année 1770 où le Captain Cook découvrait cet archipel de
74 îles le long de la côte Est australienne. Bon, pour la petite histoire, en
ces temps la ligne des temps n'existait pas encore, il s'agissait en réalité du
lundi de Pentecôte et non pas du dimanche comme le croyait Cook. Mais le nom
est resté, et ça sonne mieux que Whitmonday!!
Bref, j'arrive à Airlie Beach, petite station balnéaire et portuaire d'où
tous les bateaux partent à destination des Whitsundays un lundi matin de bonne
heure par le bus. Et je réserve une croisière pour le jour même. No problemo,
toutes les croisières sont disponibles, même au dernier moment, car je m'en
rendrai compte plus tard : il n'y a quasiment pas de touristes!! Ceux de
l’hémisphère nord sont retournés travailler, et ceux de l'hémisphère sud ne
sont pas pas encore en vacances de printemps. C'est malgré tout très curieux
car il s'agit de la meilleure période pour se rendre ici: températures idéales
(28°C le jour, et 18°C la nuit), un temps fabuleux et par conséquent des
couleurs splendides. Je ne suis pas encore monté dans le bateau que je fais déjà
la connaissance des allemands et anglais avec qui je passerai le restant de la
croisière. Nous partons d'Airlie Beach sur l’embarcation, il y a trois autres
français sur le New Horizon également. Au total nous sommes 15 touristes, 2
matelots et le captain. La capacité totale du bateau est pourtant de plus de 30
couchages!! Mais c'est parfait!! Nous sommes sur les eaux des Whitsundays, déjà
les couleurs se rapprochent du turquoise, ça s’annonce bien. De nombreuses îles
sont visibles depuis le pont. Après avoir observé un bébé baleine sauter à la
surface de l’eau plusieurs fois, nous jetons l'ancre dans un endroit à l'abri
du vent, proche de la plus grande île de l'archipel (la Whitsunday Island).
Nous admirons le coucher de soleil, "not
too shaby" comme dirait certains... pas mal quoi! Le lendemain nous
nous rendons au point le plus magique : la Whiteheaven Beach, c'est l'endroit
où le sable est le plus fin au monde : on ne distingue même plus les grains à
l’œil nu. C'est de la silicone presque pure, la sensation sous les pieds est
très étrange, ce n'est pas granuleux. Et la blancheur ressort vraiment quand
les rayons du soleil donnent sur la plage. Les nuances du bleu du ciel se
projetant sur l'eau sont étonnantes, tous les bleus sont présents, exceptés les
nuances foncées. Le turquoise domine. La baignade est un véritable délice. La combinaison de plongée est cependant de mise afin de nous protéger des méduses
microscopiques très dangereuses. L'eau est totalement transparente et plutôt salée.
Difficile de partir de cet endroit de rêve. Il parait qu'il y a possibilité de
camper sur l'île, ça serait une bonne idée pour une prochaine excursion sur la
Whiteheaven Beach. C'est paradisiaque, d'autant qu'il n'y a quasiment personne !!
Le rêve de l'île déserte est dans nos mains !! Et il y a le choix, car sur les
74 îles, la plupart sont classées au patrimoine de l’UNESCO et protégées.
Seules 2 ou 3 contiennent des resorts pour fortunés, le reste c’est la
nature : bush, sable, rocher, oiseaux. A ce propos un des matelots nous en
a raconté de bien bonnes sur les personnalités qui se rendent dans ces resorts de
luxe. La seule que j'ai retenue concerne Madonna qui aurait souhaité être la
seule cliente présente dans le resort, et aurait fait tout un foin à la
réception pour obtenir ce qu'elle souhaitait, elle s'est faite renvoyée pour la
raison que les hôtels ne sont pas la propriété des stars. Allez, retourne dans
ton pays !
Les étapes suivantes de la croisière sont consacrées au snorkeling
(masque/tubas) au dessus des récifs coralliens et de leurs centaines d'espèces
de poissons multicolores dont certains sortent tout droits du film d'animation
Némo! (ou le contraire...).
Bon il n’y a pas à tortiller, cet
endroit est extra, j’y passerai bien une
semaine en camping. Réveil sur la Whiteheaven Beach, BBQ au petit dej’. J’essaierai
d’y retourner l’an prochain, d’autant que la vie n’est pas très chère ici. J’ai
été très étonné : $17 la nuit en hôtel backpaker (je m’étais habitué aux tarifs
compris entre $25 et $28 pratiqués un peu partout en Oz), on nous donnent même un
ticket de 50% de réduction à valoir sur des assiettes énormes (pour $6.50, on peut
s’offrir un gros steak tendre + veggies + frites + bière, ou autres choix au
même prix). La chaîne Domino’s propose également des « pizzas 2 personnes »
à $4.95 !! c’est vraiment donné... Et il y a même deux petits aéroports domestiques
plutôt bien desservis dont les vols ne sont pas très chers.
![]() |
Whiteheaven Beach |
Je clôture cette semaine par un petit saut en parachute avec vue sur les îles.
Une première pour moi. C’est certain que ça fout les chocottes, mais je m’attendais
à pire. On saute de tellement haut qu’on ne se rend pas vraiment compte de la
hauteur. Le plus effrayant, c’est au moment où la porte de l’avion s’ouvre et
laisse apparaitre le paysage sans hublot.
Désormais, je réside jusqu’à samedi chez une dame de la ville. Normalement
je suis sensé l’aider en échange des repas et logement, sauf qu’elle n’a rien à
me faire faire. J’ai travaillé 3 heures mardi dans un de ses entrepôts, et c’est
tout. Je m’en vais samedi sans travailler plus, d’après ce que j’ai compris.
Cette dame est en quelque sorte la patronne d’Airlie Beach, elle possède les
magasins de vêtements, touristiques, et cafés de la ville... Tous ces business semblent
bien fonctionner. La maison est isolée sur les hauteurs, dans le bush au milieu
des wallabies, iguanes, serpents et autres mignonnes bestioles, vue sur l’océan
et une île. Trois étages, 600m² habitables à vue de nez, piscine. Champagne et
pinard tous les soirs. Le jardinier me tient compagnie pendant la journée !
Et les repas sont succulents !! Très sympa et reposant, mais on se fendait
plus la poire en croisière.
Je pars samedi, de l’aéroport qui se situe sur une des îles, c’est plus
facile que de prendre un bus jusqu’à l'aéroport de Cairns (car 12 heures de trajet, c’est
long, et c’est en journée). L’avion, c’est le mieux en Australie de toutes
façons. Surtout quand on regarde le tarif au kilomètre parcouru, c’est très
intéressant. Je retourne à Perth pour 4 jours avant de partir à Singapour !
Ca sent la fin !!...
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