lundi 5 septembre 2011

Aléa jacta est : dans un mois je pars !

Le sort en est jeté ! Et les circonstances sont favorables : Il est là, pas loin, je peux déjà le sentir... mais il n'est pas encore visible à l’œil nu ! Le pays des kangourous, c'est comme ça que tout le monde le surnomme. L'Australie s’apprête à devoir me supporter quelques mois sur sa terre rougeâtre.
Découvrir une terre lointaine et une culture qui fait rêver tant de personnes, ce n'est plus si compliqué aujourd'hui. Combien de temps resterai-je là-bas, 6 mois seulement ? 1 an probablement ? plus si affinités ? Quoi qu'il en soit, fais ce que tu dois, advienne que pourra ! Parait-il que l'on serait guidé par les rencontres que l'on fait au fil des jours. Et si le temps passait plus rapidement que prévu ? J'ai l'intention de parcourir le pays en touriste, le sac sur le dos, sur ces routes interminables qui traversent le pays, le long desquelles quasiment aucun village n'existe... là où les voitures et avions sont quasiment les seuls moyens de locomotions absolument nécessaires. Là-bas, la population est concentrée dans des métropoles, le long des côtes, non loin des falaises extraordinaires et des plages de rêve. Ailleurs, ce sont quelques patelins, des fermes, des paysages à couper le souffle, et le désert !!! Rends-toi compte : le pays a une densité de 2,6 hab./km², encore moins qu'au Canada ! Autant dire qu'en dehors des villes, on ne croise plus grand monde.
Mais pour pouvoir faire tout cela, je devrai auparavant travailler çà ou là ; oui oui oui, même en Australie il faut travailler pour vivre... j'te jure...

Airbus A380 - Singapore Airlines
Après les escales à Paris et Singapour, Perth est ma ville d'accueil. Début octobre, Kerry et ses parents m'accueillent gentiment pendant quelques temps, le temps de me retourner et d'établir un petit plan de bataille pour le mois. Perth est considérée comme le grenier du pays. C'est une très grande ville en pleine expansion. Rien de bien particulier parait-il, hormis le surf ou le kite-surf, avec ses vents constants toute l'année, son climat méditerranéen, et des paysages splendides aux alentours. C'est déjà pas mal, me diras-tu !!

D'autant qu'il y a beaucoup d'exploitations agricoles/arboricoles dans les petites villes aux alentours, dans lesquelles n'importe quel PVTiste comme moi peut travailler. PVT, ça veut dire "programme-vacances-travail" ; on peut devenir PVTiste avec un visa WHV (Working Holiday Visa). Le visa délivré a une durée de validité de 1 année à compter du moment où l'on pose le pied pour la première fois dans le pays avec ce visa. Il est disponible pour les personnes de moins de 31 ans (strictement). Il est renouvelable une fois, sous certaines conditions : travailler au moins 3 mois dans les secteurs en besoin de main d’œuvre, comme le fruit picking par exemple. Il y a d'autres contraintes à ce visa, mais grosso-modo, il s'agit de donner la possibilité à une personne de passer plusieurs mois dans un pays étranger avec un permis de travail, sans exigence particulière, parfait pour mon cas !
M-1 !