vendredi 2 novembre 2012

Retour imminent !

Bonjour à tous !!

Aujourd'hui est la veille de mon départ pour l'Australie. J'ai hâte de repartir. J'ai également déjà hâte de revenir en France !
Merci à tous pour votre accueil chaleureux, vos lits douillets, vos repas succulents qui m'avaient tellement manqués !! J'ai eu ma dose de fromages en intraveineuse, charcuterie, vins, et autres bonnes choses du pays (merci pour les Crozets, Cécé!! J’essaierai de faire une croziflette si ils passent la douane!!). Je retourne demain vers le soleil que l'on n'a pas beaucoup aperçu au cours de ce mois d'octobre. Désormais l'été arrive à grand pas à Perth... Je serai dès dimanche soir (vers 11h du matin, heure française) dans la collocation dans laquelle j'avais séjourné plusieurs mois à partir de janvier 2012.
Tant qu'on y est, j'ai cru comprendre que quelques personnes ne savaient pas comment consulter mes albums photos. Il suffit de cliquer sur l'image suivante sur le côté droit du blog : 


Au cours du trajet de demain, je serai amené à faire escale à Dubaï, mais je ne sortirai pas de l'aéroport malheureusement. Le confort d'un A380 n'a pas de prix ; difficile de s'en passer dorénavant. J'essaierai d'écrire quelques articles au cours des mois à venir, mais attendez vous à ce qu'ils soient moins nombreux ("déjà que"). Désormais, fini les vacances, c'est priorité au travail. Je me donne jusqu'à mi-mars 2013 pour trouver un travail dans mon secteur, si ce n'est pas le cas je retournerai vraisemblablement en France dans mon ancienne boite.

En attendant le prochain article, voici en avant-première une sympathique photo de la Corse (Bonifacio) :


Et c'est parti pour 20 heures d'avion. Plus 4 heures de trajet pour aller à Roissy-Charles-de-Gaulle, plus 1h30 dans les transports en commun de Perth. Avec les 7 heures de décalage horaire, je risque d'avoir besoin d'une petite sieste en arrivant.

jeudi 20 septembre 2012

This is it!

A quelques heures du décollage, je commence à peine à réaliser que ce premier périple australien est déjà terminé. C'est encore difficile d'imaginer que demain à la même heure je serai avec des singapouriens en train de passer une bonne soirée!... puis que dans une semaine à la même heure je serai chez Pierre et Aude, en France, en train de partager du véritable vin de nos contrées en bonne compagnie!
Bon, je n'ai pas la tête à écrire ce soir, d'autant que demain je me lève à 4.45 du matin, un taxi passe me prendre, direction aéroport international de Perth!... Merci à tous de m'avoir suivi tout au long de cette année, j'ai eu une quantité importante de lecteurs d'après les relevés statistiques. Merci à toutes les personnes qui m'ont envoyé des nouvelles du bled de temps en temps. C'est aussi grâce à vous que j'ai eu envie de continuer ce blog.
Je vous dis à bientôt pour de nouvelles news! Sinon, à bientôt en France !

vendredi 14 septembre 2012

Land Down Under - *Men at Work*





Ce clip musical est un des vieux classiques "années 80" que l'on a tous déjà entendu quelque part. C'est du pur langage australien, les anglophones non-Aussies ont du mal à comprendre, à cause du slang (patois australien) assez présent dans le choix des paroles. Il y a des explications, désolé c'est en anglais !!

Voici les paroles :

Traveling in a fried-out combie
On a hippie trail, head full of zombie
I met a strange lady, she made me nervous
She took me in and gave me breakfast
And she said,

"Do you come from a land down under?
Where women glow and men plunder?
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."

Buying bread from a man in Brussels
He was six-foot-four and full of muscles
I said, "Do you speak-a my language?"
He just smiled and gave me a vegemite sandwich
And he said,

"I come from a land down under
Where beer does flow and men chunder
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."


Lyin' in a den in Bombay
With a slack jaw, and not much to say
I said to the man, "Are you trying to tempt me
Because I come from the land of plenty?"
And he said,

"Do you come from a land down under?
Where women glow and men plunder?
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover."
Yeah!

Living in a land down under
Where women glow and men plunder
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover!

Living in a land down under
Where women glow and men plunder
Can't you hear, can't you hear the thunder?
You better run, you better take cover!

jeudi 13 septembre 2012

Les magiques îles des Whitsundays


Salut à tous! voici un bon moment que je n'avais pas écrit sur le blog... j'ai été pas mal occupé ces derniers temps. Vous comprendrez par là que la rédaction du blog n'était pas dans mes priorités.
Je rattrape mon retard en vous faisant un résumé rapide des étapes peu intéressantes :
Après mon passage dans la ferme hobbie de Robert et Dylan (Cf. message précédent), j'ai atterri à Mackay pour aider en homestay (ça peut être n'importe quel type d'aide, à domicile, nettoyage, tonte de pelouse, rangement, etc.). Je ne suis resté que 4 ou 5 jours, car j'ai trouvé entre temps un meilleur endroit, à Marian, au milieu des plantations de cane à sucre. La cane pousse à perte de vue toute l'année. Aucun repos pour les terres, aussitôt récoltée, la cane est ressemée. Vous avez pu voir dans mon albums photos "Queensland" deux photos de l'usine de traitement de la cane. Cette même usine sert également à produire de l’électricité grâce à la combustion des feuilles de la cane. Je suis resté 8 jours dans cette maison, à laver la voiture, nettoyer le garage, et confectionner un chemin au milieu du jardin potager. Le reste du temps était consacré à déguster du fromage et Shiraz, à domicile, dans les galeries d'art ou au bord d’un étang. Trop dur.

L'étape suivante, était la plus importante. C'était mon but dans le Queensland : vacances dans l'archipel des Whitsundays (traduisez Whitsundays par « Dimanche de Pentecôte »). Ce nom provient du jour de l'année 1770 où le Captain Cook découvrait cet archipel de 74 îles le long de la côte Est australienne. Bon, pour la petite histoire, en ces temps la ligne des temps n'existait pas encore, il s'agissait en réalité du lundi de Pentecôte et non pas du dimanche comme le croyait Cook. Mais le nom est resté, et ça sonne mieux que Whitmonday!!

Bref, j'arrive à Airlie Beach, petite station balnéaire et portuaire d'où tous les bateaux partent à destination des Whitsundays un lundi matin de bonne heure par le bus. Et je réserve une croisière pour le jour même. No problemo, toutes les croisières sont disponibles, même au dernier moment, car je m'en rendrai compte plus tard : il n'y a quasiment pas de touristes!! Ceux de l’hémisphère nord sont retournés travailler, et ceux de l'hémisphère sud ne sont pas pas encore en vacances de printemps. C'est malgré tout très curieux car il s'agit de la meilleure période pour se rendre ici: températures idéales (28°C le jour, et 18°C la nuit), un temps fabuleux et par conséquent des couleurs splendides. Je ne suis pas encore monté dans le bateau que je fais déjà la connaissance des allemands et anglais avec qui je passerai le restant de la croisière. Nous partons d'Airlie Beach sur l’embarcation, il y a trois autres français sur le New Horizon également. Au total nous sommes 15 touristes, 2 matelots et le captain. La capacité totale du bateau est pourtant de plus de 30 couchages!! Mais c'est parfait!! Nous sommes sur les eaux des Whitsundays, déjà les couleurs se rapprochent du turquoise, ça s’annonce bien. De nombreuses îles sont visibles depuis le pont. Après avoir observé un bébé baleine sauter à la surface de l’eau plusieurs fois, nous jetons l'ancre dans un endroit à l'abri du vent, proche de la plus grande île de l'archipel (la Whitsunday Island). Nous admirons le coucher de soleil, "not too shaby" comme dirait certains... pas mal quoi! Le lendemain nous nous rendons au point le plus magique : la Whiteheaven Beach, c'est l'endroit où le sable est le plus fin au monde : on ne distingue même plus les grains à l’œil nu. C'est de la silicone presque pure, la sensation sous les pieds est très étrange, ce n'est pas granuleux. Et la blancheur ressort vraiment quand les rayons du soleil donnent sur la plage. Les nuances du bleu du ciel se projetant sur l'eau sont étonnantes, tous les bleus sont présents, exceptés les nuances foncées. Le turquoise domine. La baignade est un véritable délice. La combinaison de plongée est cependant de mise afin de nous protéger des méduses microscopiques très dangereuses. L'eau est totalement transparente et plutôt salée. Difficile de partir de cet endroit de rêve. Il parait qu'il y a possibilité de camper sur l'île, ça serait une bonne idée pour une prochaine excursion sur la Whiteheaven Beach. C'est paradisiaque, d'autant qu'il n'y a quasiment personne !! Le rêve de l'île déserte est dans nos mains !! Et il y a le choix, car sur les 74 îles, la plupart sont classées au patrimoine de l’UNESCO et protégées. Seules 2 ou 3 contiennent des resorts pour fortunés, le reste c’est la nature : bush, sable, rocher, oiseaux. A ce propos un des matelots nous en a raconté de bien bonnes sur les personnalités qui se rendent dans ces resorts de luxe. La seule que j'ai retenue concerne Madonna qui aurait souhaité être la seule cliente présente dans le resort, et aurait fait tout un foin à la réception pour obtenir ce qu'elle souhaitait, elle s'est faite renvoyée pour la raison que les hôtels ne sont pas la propriété des stars. Allez, retourne dans ton pays !
Les étapes suivantes de la croisière sont consacrées au snorkeling (masque/tubas) au dessus des récifs coralliens et de leurs centaines d'espèces de poissons multicolores dont certains sortent tout droits du film d'animation Némo! (ou le contraire...).
Bon il n’y a pas à tortiller,  cet endroit est extra,  j’y passerai bien une semaine en camping. Réveil sur la Whiteheaven Beach, BBQ au petit dej’. J’essaierai d’y retourner l’an prochain, d’autant que la vie n’est pas très chère ici. J’ai été très étonné : $17 la nuit en hôtel backpaker (je m’étais habitué aux tarifs compris entre $25 et $28 pratiqués un peu partout en Oz), on nous donnent même un ticket de 50% de réduction à valoir sur des assiettes énormes (pour $6.50, on peut s’offrir un gros steak tendre + veggies + frites + bière, ou autres choix au même prix). La chaîne Domino’s propose également des « pizzas 2 personnes » à $4.95 !! c’est vraiment donné... Et il y a même deux petits aéroports domestiques plutôt bien desservis dont les vols ne sont pas très chers.

Whiteheaven Beach

Je clôture cette semaine par un petit saut en parachute avec vue sur les îles. Une première pour moi. C’est certain que ça fout les chocottes, mais je m’attendais à pire. On saute de tellement haut qu’on ne se rend pas vraiment compte de la hauteur. Le plus effrayant, c’est au moment où la porte de l’avion s’ouvre et laisse apparaitre le paysage sans hublot.


Désormais, je réside jusqu’à samedi chez une dame de la ville. Normalement je suis sensé l’aider en échange des repas et logement, sauf qu’elle n’a rien à me faire faire. J’ai travaillé 3 heures mardi dans un de ses entrepôts, et c’est tout. Je m’en vais samedi sans travailler plus, d’après ce que j’ai compris. Cette dame est en quelque sorte la patronne d’Airlie Beach, elle possède les magasins de vêtements, touristiques, et cafés de la ville... Tous ces business semblent bien fonctionner. La maison est isolée sur les hauteurs, dans le bush au milieu des wallabies, iguanes, serpents et autres mignonnes bestioles, vue sur l’océan et une île. Trois étages, 600m² habitables à vue de nez, piscine. Champagne et pinard tous les soirs. Le jardinier me tient compagnie pendant la journée ! Et les repas sont succulents !! Très sympa et reposant, mais on se fendait plus la poire en croisière.
Je pars samedi, de l’aéroport qui se situe sur une des îles, c’est plus facile que de prendre un bus jusqu’à l'aéroport de Cairns (car 12 heures de trajet, c’est long, et c’est en journée). L’avion, c’est le mieux en Australie de toutes façons. Surtout quand on regarde le tarif au kilomètre parcouru, c’est très intéressant. Je retourne à Perth pour 4 jours avant de partir à Singapour ! Ca sent la fin !!...

Queensland - L'album photo

vendredi 17 août 2012

Jambon fumé et visa

Bonjour à tous, enfin un message pour vous signaler que TVB ! Après un petit weekend début août passé dans un backpaker de Bundaberg, j’ai atterri dans une ferme hobbie (ce n’est pas un business) entre Bundaberg et Agnes Water, sur la commune de Baffle Creek. Pour la petite info, j’ai eu un peu de chance de m’y retrouver ; c’est en effet grâce à So Youn la coréenne que j’ai rencontré à la ferme précédente, que j’ai pu m’y retrouver. C’est elle qui a trouvé cet endroit parfait pour passer le temps. Aujourd’hui, So Youn est partie faire les lits des clients dans un hôtel HelpX, et moi j’y suis encore ici pour quelques jours. Cet endroit est absolument paradisiaque, calme, presque abandonné au milieu du bush, entouré par d’innombrables espèces d’oiseaux et cacatoès, de kangourous gris, de Wallabys, et à seulement 30km de l’océan Pacifique. D’ailleurs dimanche dernier, j’ai fait l’aller-retour en vélo pour faire un peu d’exercice ; 60km, ça fait les cuisses, surtout dans les collines ! Mais c’est vraiment appréciable, d’autant qu’en arrivant à la plage, que vois-tu ? du sable, normal, des vagues, normal, un ciel bleu de rêve, normal, pas un nuage, normal, mais : pas un pigeon, pas un steak en train de frire, pas une maison gâchant le décor, on est vraiment en Australie !!! Et la réception du mobile passe quand même, que demander de mieux ? je vous le demande ?
Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos cochons. La ferme est tenue par Dylan et Robert. Autour de leur maison et hangars, ils possèdent quelques cochons de tous âges, une vingtaine de têtes à l’heure actuelle. Plusieurs petits devraient arriver d’ici quelques semaines, agrandissant la famille. Les cochons sont très bien traités, presque comme des animaux de compagnie ; d’autant que cette race est très amicale, aucune crainte à avoir, même au contact des mâles gigantesques. Naturellement, nous retrouvons les poules, les canards, les oies, en liberté ou presque. Quant à la viande du menu du jour, c’est bien entendu du porc ; en effet comme vous dites, c’est assez inhabituel pour l’Australie où le bœuf est largement préféré et surtout moins cher. Mais la viande « maison » reste le meilleur choix du chef. Je crois n’avoir jamais dégusté de porc de cette qualité auparavant. Vraiment succulent, avec un véritable fumage au feu de bois local (je devrais dire « au feu de bush ») ! Nous pouvons également trouver un local avec du matériel adéquat (genre de boucherie) avec une salle réfrigérée, servant au découpage des bestiaux. Le garde féroce de la ferme est un adorable Berger des Abruzzes de deux ans et demi, répondant au nom de Sam. Elle n’aime ni les corbeaux ni les magpies, un peu comme moi ! Du coup on s’entend bien.
Robert et Dylan m’ont accueilli les bras ouverts. Très gentils et attentifs avec leurs invités, c’est le jour et la nuit avec les esclavagistes de la ferme précédente ! Ma douche est à l’extérieur, les WC aussi, dans des petits cabanons ouverts à l’air libre. Deux douches par jours, sous le soleil, par 25°C, c’est le panard les enfants ! Concernant le temps, la chance a une nouvelle fois tourné à mon avantage, décidément, car juste avant que je n’arrive dans le Queensland, au mois de juillet, il est tombé 120mm de pluie. L’hiver est pourtant sensé être très sec dans cette région du pays. Du coup, la forêt est plutôt verte, plus que dans le WA en tous cas. Depuis mon arrivée, j’aperçois quelques fois des nuages, pffff, oui je sais c’est désagréable...
Au programme de nos journées : levé à 8h, et on commence à travailler aux alentours de 9h. Nous aidons au jardinage, arrosage, ramassage de branches et de fumier de cochons pour les plantes et arbres de la ferme. C’est simple, facile, et je retrouve la même bonne odeur de la ferme de Loren et de Linda aux USA. Depuis deux jours nous participons à la confection d’un nouveau paddock pour que les cochons aient « encore » plus d’espace pour gambader : nettoyage de la surface, découpage des troncs, retrait des écorces des troncs pour avoir de parfaits gros piquets pour les clôtures. C’est parfois physique, mais ça fait du bien aux bras. Et enfin, couché à 21h (papy n’essaie même plus de résister) après un petit épisode de QI (Quite Interesting), une émission de la BBC anglaise drôle et culturelle !
Dylan et Robert m’ont emmené à la rivière pour 2 ou 3 heures de kayak. Tout seul sur la rivière, je n’ai pas croisé une seule barque, hallucinant. C’est paisible, et le bush à perte de vue est absolument superbe. Ils m’ont récupéré quelques kilomètres plus loin. Demain samedi, après un petit sacrifice de cochon (faut bien manger, héhé !!), je fais la suite de la balade à partir de l’endroit où on a laissé le kayak ! Mais je n’irai peut-être pas jusqu’à l’océan, ça fait trop loin ; pourtant ce n’est pas l’envie qui manque !
Ma prochaine destination est en cours de planification. J’ai besoin d’avoir la confirmation d’un couple résidant proche des Whitsundays. Je continue donc ma route vers le nord, le long de la côte Est. Ce serait à partir de mardi, pour maximum deux semaines. Au pire, si je n’ai pas de confirmation, je fonce tout droit aux Whitsundays et me réserve une petite excursion de quelques jours !



PS : LA news en direct live, encore plus importante que les émeutes d’Amiens, dont la planète entière ont passé les images en boucle (boring...) : je viens de recevoir mon extension de visa jusqu’à octobre 2013 !! Je commençais à baliser depuis les 2 dernières semaines, car d’ordinaire seulement 24 heures sont nécessaires pour avoir une réponse. Yipeee !!...

mardi 7 août 2012

Le parpaing

Plusieurs personnes m'ont demandé de partager le commentaire posté sur le site HelpX, suite à mon passage dans la ferme "à problèmes" de Childers. Le voici dans son intégralité. Je le laisse en anglais, puisque de toutes façons il reprend essentiellement ce que j'ai pu écrire dans mon billet précédent. Bonne lecture !


RIGHT, where can I start? I have a lot of things to tell here...

What I am about to say, I couldn't tell it in front of the host, it was too big for me. But I'm not afraid to tell everything on this HelpX comment. I'm not doing this for me, but for the next woofer applicants.

I am someone who like a lot woofing, I love farming, I've done that for a while in Australia and in the US. I have a bit of experience about that, so I can tell what is going on here.

Last Tuesday, I arrived in this farm. I quickly realised that I've been very lucky in the farms I've been before. These ones were good, very good, and sometimes amazing. Always a good experience in all of them, with nice people, funny children, open-minded farmers, interesting work, fare jobs, a lot of good memories, etc.

If I applied in this farm, it was not to get some of the 88 days necessary to apply for the second WHV (I do have the 88 days already). I applied for two other reasons: first of all, it's in Queensland, where I wanted to go at that time of my journey. Second of all, I like farming and try to make the hosts satisfied about my job. So I was thinking: it's gonna be great, I am going to meet different people again, have a great experience, see the sun of Queensland, etc., yihaaaa !!... BUT...

... FIRST OF ALL, I am sure this family can be quite nice with some woofers, I have no doubt about that. But it seems that everyone is not equal: a Korean guy was staying at the place and was hated by the family. I didn't know them yet that I was feeling really sorry for this guy. Despite of his lack of language, he tried to do his best he could, all the time, a very courageous person, trying to get better and well considered. I have to admit that he was sometimes doing an very efficient work. The family was sometimes telling him : "you don't remember anything of what we tell you", "you are useless" "what are you gonna do with your life ?!".
We all are human beings, right? I reckon that little tiny mistakes can be done by anyone, and be forgiven easily, don't you think? Well, it seems that here, we are not allowed to make any, and especially him. The more this guy was trying, the worse it went for him. When you have someone who yell at you like if you were some kind of unhealthy livestock, you get stressed, make more mistakes, and understand less and less what is going on around you... It seemed to be horrible for him, and unfortunately we couldn't do almost anything for him, except trying to defend him, even if at the end we'll be unconsidered ourselves.

Every Wednesday, you're gonna go shopping (if you want to) with Rebekah... The time I went, I stayed 2 hours in front of Woolies waiting for her. No text message, no excuse for her 2 hours late... Maybe I am wrong but I reckon it is disrespectful. It seems to be normal for them.
Besides, they don't even try to remember our names: after 1 week, one the helper was still called "the girl", and after 2 days I was still called sometimes "the guy I don't know the name". After a while, it's absolutely not funny anymore, David !

In the family, they yell at each-other all the time. Rebekah is a freaking woman, she gets angry for anything: big deals, little deals, and even when nothing is wrong... It's unbelievable. I didn't know that such people could exist on Earth.
Have you seen on their ad that they are Christian? Oh, come on, please don't tell us that!! Where is your tolerance, your polite attitude, and your sense of respect?! It seems that you didn't find it in your church on the Saturdays (Only day off of the week, and you're not allowed to do anything in the house this day: no TV, no cooking, no washing. Yes it's unbelievable). I am catholic, and I feel really shocked by this people who pretend to be Christian... They might feel Christian when they celebrate their Shabbat, but they are not Christian in their acts. You don't have the right to make fun of people sarcastically in front of them, it's inhuman, even more when they don't understand you very well. I have a limit at my forgiveness. This has gone too far. I call this now harassment. I am leaving this place.

WOOFER, HELPER, please stay away from these people!
I've seen how they act with other woofers, trust me, they are really hypocrites and psychos. They are not good hosts at all.
They're going to ask you to work between 5 and 6 hours a day, and 6 days a week, for free. And then, once your work on the farm is done, you have to clean the house sometimes, and prepare the dinner, do the dishes, make the kitchen clean every night > And if you don't do it correctly, you can be in trouble (I have seen it). Are we in real-life, seriously, helping for 7 or 8 hours a day, 6 days a week, feeling like in hell?? You gotta be kidding!

AND, about the money they talk about in their ad, which they can give you if you're a willing worker is not true at all!! Some helpers will get $500 for two months, others won't get any cent, even if they did a really good job. I've heard that some people stayed for a while in this farm, like two months, they were doing really well, got along well with the family, and did not get any penny at the end of their journey. They were shocked the day they left when they discovered that they wouldn't have nothing.
So, don't think that they're gonna give you anything if you work well enough, actually it's never enough.

DON'T APPLY. If you have the same experience than me, please write something, after a few comments like that, they're going to be fired from the website.

Cheers,
an Australia lover.

Free bird - Lynyrd Skynyrd

samedi 4 août 2012

Into the wild

Coucher de soleil sur la côte du Queensland, à mi-chemin entre Brisbane et Bundaberg

Nous sommes dans la chambre des gars (ou devrais-je dire le garage dans lequel se trouve un foutoir monstrueux) où j’aperçois des semblants de lits superposés, puis une seconde paire à côté. On me présente aux autres Helpers de la ferme, très bien, allez bonne nuit les gars ! Mon cerveau est en grève (on ne se moque pas ;p ).
Le lendemain, je ne me lève pas pour aller travailler, ils m’ont dit de rester au lit si je voulais, cool ! Il y a un français Corentin et un coréen Chris dans la chambre. Nous discutons pas mal. Le français quitte la ferme jeudi, après deux mois passés ici. Le coréen en est à son troisième mois, et s’en va dans une dizaine de jour pour Brisbane. Ils sont vraiment sympas, malgré les lacunes de Chris en anglais, nous nous débrouillons comme toujours, et tout roule !
Corentin m’avertit cependant rapidement, que les "aideurs" ne sont pas tous considérés de la même manière ici, et que je m’en apercevrai vite. Et effectivement, Chris est vraiment traité différemment. A partir de cet instant je commence vraiment à avoir de gros à priori, J’ai même « la haine » en écrivant cette partie du message. Donc oui, Chris n’est visiblement pas respecté, du tout. La famille des fermiers se moquent de lui, devant ou derrière son dos. Il se fait engueuler pour rien en quasi-permanence. Tout le monde lui parle sur un ton infernal et avec des mots dégradants, y compris la petite-fille de 4 ans, qui fait comme sa mère, sa grand-mère et son grand-père, que de « bons » exemples pour cet enfant, ma parole !! Ca devient rapidement écœurant pour ma part. A la fin de mon premier jour, je pense déjà à partir, mais sans être certain, car je n’ai pas de plan de secours. Je m’entends bien avec le français, mais il part le lendemain, c’est dommage. Chris est vraiment gentil. Ce gars-là fait de son mieux pour aider les fermiers, que ce soit dehors pour les légumes (courgettes et tomates), ou dans la maison pour le ménage, les repas, la plonge et le rangement. A la fin du deuxième jour, je suis à peu près certain de partir : J’en ai discuté avec So Yung la coréenne, qui elle est arrivée deux jours avant moi. Elle m’explique ne plus pouvoir supporter la situation. Nous ne sommes donc pas fous : les membres de cette famille sont des tarés. Je comprends mieux pourquoi aucun commentaire de Helpers ne figure sous l’annonce du site internet HelpX qui nous a mis en relation. Mais ne t’inquiètes pas, ils vont avoir une belle surprise dans quelques jours, je ne vais pas les râter.
Vendredi, je suis toujours dans la ferme, je m’entends plutôt bien avec eux, bizarrement. Mais je sens la pression, un pas de travers nous est interdit, au risque de nous prendre une engueulade. Ne serait-ce que ranger une casserole dans le mauvais tiroir t’attire les foudres de la maîtresse de maison. Lever à 5:50 ce jour (avec le décalage horaire que je subis encore, c’est atroce), à 6:30 je suis dans le tracteur pour aider les ramasseurs des légumes, ça se passe plutôt bien. Puis à 9:30 on commence à arracher les pieds des courgettes ramassées précédemment. Le travail est fatal pour le dos, mais je fais de mon mieux pendant deux heures. Chris avance trois plus vite que moi, et deux fois plus vite que le fermier. Il est ultra efficace mais se ruine le dos. Il veut faire de son mieux en espérant remporter une prime de départ (parachute en plomb de $500 pour 2 mois) sachant que c’est peine perdue pour lui. Fin de la matinée, il est 11:30 je m’effondre sur mon lit, c’est l’heure de la sieste, le papy. Je me réveille, je déjeune, et là, on nous appelle : nettoyage !! Toi, le gars dont je ne sais pas le nom, tu vas nettoyer la salle de bain et les chiottes. Heu oui ok, à quelle heure ? Maintenant ! Quoi ?! Je réalise qu’en plus de travailler gratuitement 5 à 6 heures par jour, 6 jours sur 7, ils veulent que l’on fasse toutes les corvées de nettoyage de temps en temps dans un cadre très « amicale et plaisant ». Nous aidons plus tard aussi à préparer les dîners, puis déservons, faisons la vaisselle, et rangeons la vaisselle… normal certes, mais sous leurs regards sans gène. Heu, ça va ? T’as pas l’impression de me regarder faire la vaisselle là ? Tu veux que je t’indique où se trouve ton torchon pour essayer ta vaisselle, peut-être ?!
Nous sommes vendredi soir, So Yung vient me voir : je pars demain. Je lui réponds, bon, tu ne seras pas toute seule, tu m’incites à partir aussi. C’en est fini, je claque la porte, même s’ils sont plutôt corrects avec moi, leur comportement général m'insupporte au plus haut point. J’ai bien envie de dire : Ciao ! N’oubliez pas de regarder les commentaires de HelpX dans quelques jours, je ne vous louperai pas ! Quitte à avoir un commentaire négatif me concernant en retour, ça m’est égal. Je vais laisser mon pauvre camarade coréen tout seul dans cette famille de requin sans âme, mais il n’a plus que 6 jours à effectuer, courage mate !
Le lendemain, samedi matin, j’entends la famille partir à leur église pour la journée, je me lève serein, j’ai très bien dormi ! Je prends le plus gros petit déjeuner possible, il faut bien que je tienne la journée, n’est-ce pas ? Je boucle mes sacs à dos, puis croise la coréenne dans le couloir qui me dit : « je t’emmène jusqu’à la route avec le quad ? ». Et me voici parti sur la route, into the wild, avec mes pieds pour avancer, et mon pouce pour faire de l’auto-stop. Premier objectif : Rejoindre Childers ; distance : 8km ; poids sur le dos : 27kg (dont 2kg de fruits et sandwichs). L’auto-stop n’est pas chose aisée, les voitures me doublent, jusqu’à arriver un kilomètre avant Childers où un fermier s’arrête et me prend : « tu viens de chez David ? »… Stupeur ! le fermier devine d’où je viens ! Du coup je reste vague en lui répondant : « oui oui, je suis resté 1 semaine chez eux, et j’ai trouvé une autre ferme où aller autour de Bundaberg. C’est quoi le nom de votre chien, il est trop mignon ! ». En y repensant, je n’ai pas honte de mon action ; les bad guys ce sont les gens de cette ferme, pas moi. Pas de honte à avoir. Je rédige également un message sur Facebook, ce n’est pas vraiment dans mon habitude, mais j’ai le sentiment que c’est une drôle d’aventure qui mérite d’être partagée.
Deuxième objectif : rejoindre Bundaberg en car. Ce soir je dors dans un backpacker de la ville, après être passé dans trois autres complets « no vacancy » ! J’ai eu peur à un moment donné de devoir dormir sur un banc du parc ! Mais me voici à fêter l’anniversaire d’une des irlandaises du backpacker. Coucher tard (très tard pour l’Australie, il est 2:00), quand je vous disais que le Queensland c’était la fête. Lundi, je prendrai la direction de la nouvelle ferme, et celle-ci sera la bonne pour les 2-3 semaines à venir ! B-N !


Trouvez l'ibis !... Ces chauves-souris atteindraient les 1,20m d'envergure !!

jeudi 2 août 2012

Bonjour Queensland !

Queensland, tu es le dernier état de ce pays sur lequel je n’avais jamais posé le pied auparavant. Je ne compte pas Cambera car c’est un état-capitale qui n’a aucun intérêt touristique. Avec le New South Wales (état où se trouve Sydney) et le Victoria (Melbourne), il s’agit de l’état le plus touristique du pays. Tous les européens, asiatiques, américains s’y trouve, et je sais pourquoi. Parce que c’est paradisiaque, et aussi parce que très jeune et donc très fêtard. Moi ce qui m’attire c’est plus le côté paradisiaque, ainsi que le soleil franchement très présent, de saison, si si ! En hiver, il fait plus chaud ici qu’à Perth réputé pourtant pour être une ville assez aride. La nuit nous le thermomètre descend au maximum à 3°C (6°C de moyenne), et la journée : short, polo, et parfois une petite polaire pour les frileux... 20 à 24°C, c’est très raisonnable, et le bronzage agricole est présent sur tous les bras et figures !

J’ai trouvé une ferme à Childers où séjourner quelques semaines. C’est une petite ville de l’Est, grosso-modo au milieu de la côte Est. L’annonce est simple et semble plutôt sympathique : si vous aimez le tracteur, le quad, venez ! Nous donnons de l’argent de poche pour les travailleurs sérieux et motivés. Impeccable ! Nous sommes chrétiens, végétariens, n’acceptons pas la drogue, l’alcool. Bon, rien de gênant me concernant, je suis ouvert à tout dès lors que chacun se respecte. Avant de partir, Kerry me confie son ressenti sur les habitants du Queensland : ils sont un peu rustres, et ont un accent différent. Bon, ce n’est pas ça qui m’arrête ! J’ai toujours eu de bonnes expériences jusqu’à présent, ce n’est pas demain que ça va s’arrêter ! Du coup voilà, je prends l’avion à 0:25 à Perth, les vols de nuits coutant moins chers, et atterrit à 7:00, heure locale à Brisbane (4h30 de vol), capitale du Queensland. J’ai réussi à dormir de manière sporadique dans l’Airbus, ce qui est exceptionnel pour ma part ! Mais je suis toujours fatigué en arrivant, et j’ai besoin de prendre un bus au départ du centre-ville. J’essaie donc de choper un transport en commun depuis l’aéroport pour m’y rendre, mais j’ai beau chercher, je ne comprends rien aux indications, et les agents de sécurité de l’aéroport me prennent pour un rigolo et m’indiquent des directions bidons, c’est sympa Brisbane dis-donc !!! Je ne comprends pas, il n’y a pourtant pas besoin de sortir de St-Cyr pour se diriger quelques part, et ce n’est pas écrit en caractères chinois, que je sache. Au final, je décide de prendre le train, quitte à payer plus cher qu’un bus public. $16 pour le centre-ville (13€), mmmh, pas donné mais au moins je parviens à destination rapidement. J’attends ensuite cinq belles heures supplémentaires pour prendre mon car pour la ville dans laquelle je dois me rendre. Il est 14:00 lorsque je grimpe dans le car, et c’est parti pour 8 heures de trajet, content ! Malgré les valises noires sous les yeux, j’ai le sourire aux lèvres, admire le paysage, les baies qui se succèdent les unes après les autres le long de la route, ainsi que le bush présent un peu partout. Le soleil se couche sous mes yeux. Je parviens, à Childers, la petite ville en question, très proche de… Bundaberg (les alcooliques anonymes sauront de quoi je parle). Il est 22h30, je descends et il n’y a pour l’instant personne pour m’accueillir. Il fait froid ! J’ai oublié ma polaire dans la précédente ferme, brrrr ! 20 minutes plus tard, arrive une voiture dans la laquelle sorte deux personnes m’appelant, Thomas is that you ?? Enfin ! je rêve d’un lit douillet dans lequel dormir 12 heures d’affilée. Je saute dans la voiture, confiant, mais ce que je ne sais pas encore à cet instant, c’est que je vais bientôt découvrir la vérité sur cet endroit !

La suite du polar au prochain numéro ! héhéhé…

dimanche 22 juillet 2012

Derniers instants dans le Western Australia

Aujourd’hui, nous sommes dimanche : cela faisait presque 1 mois et demi que je n’avais pas eu un jour sans avoir à travailler. Du coup, j’en profite pour écrire un petit quelque chose sur le blog ! Lundi dernier j’ai quitté la ferme « Lazy River » de Michelle après y avoir séjourné 45 jours quasiment non-stop ! J’y ai passé un bon moment, et j’ai eu une la chance d’être contacté par une ferme du coin me demandant de les aider jusqu’à ce que je parte dans le Queensland. Cette nouvelle ferme est très très différentes, vraiment énorme, car… 9500 moutons et agneaux ! Il y a beaucoup de travail, c’est intéressant mais c’est un autre rythme qu’auparavant : il faut être efficace et rapide à la fois. On me demande quatre heures de travail par jour, cinq jours par semaine, mais ça s’est transformé dès le premier jour en 6-7 heures de travail par jour (ainsi que samedi !). Du coup je suis carrément naze !
Il faut dire que ce fut une semaine chargée pour la famille aussi : C’est la période où on tague les agneaux de cette année, nés entre mai et juillet… et d’autres choses un peu ragoutantes que je ne préfère pas étaler ici.
A côté de la maison il y a deux jeunes agneaux, jumeaux, dont la mère est morte, dont on prend soin trois fois par jour. Ils sont vraiment adorables, ils nous prennent pour leur mère, en nous suivant un peu partout, comme des petits toutous ! On leur donne le biberon et quelques protéines dont ils ont besoin pour être en bonne santé.
Nous nourrissons les troupeaux trois fois par semaine, et ça nous prend environ trois heures à chaque fois. Cette année est rude pour les éleveurs de la région, car il n’y a pas, ou peu, de pluie (les nuages sont apparemment restés en France !), et donc peu d’herbe à manger pour le bétail. Nous sommes à mi-juillet, et je n’ai pas vraiment assisté à un réel hiver, alors que nous sommes censés être au beau milieu d’un mois humide ; nous avons le mois le plus sec depuis 118 ans. Seules les températures rappellent la saison : entre -2 et 5°C la nuit, et entre 13 à 20°C la journée. Par contre, la côte Est (Sydney, Melbourne, etc.) est bien servie en pluie cette année, mais c’est à 3000 ou 4000 kilomètres d’ici, rien à voir.
Actuellement, ce sont les vacances d’hiver des enfants, ils ont 3, 9, et 11 ans, et ont déjà leur moto 50cc et leur quad pour se rendre d’un point à un autre le plus rapidement possible. Ils nous aident à déplacer les troupeaux d’un paddock à un autre en fonction des besoins. Les chiens nous aident bien aussi, à part le plus vieux qui a la fâcheuse tendance à mordiller les moutons, par conséquent nous le laissons dans le ute attaché, et il aide à sa manière, en aboyant. Le ute, c’est l’utilitaire australien : souvent en mode 4WD (4x4), c’est un genre de pick-up mais légèrement plus petit et plus bas (le pick-up est américain, le ute est australien). Le plus âgé des enfants nous ramènent lapins (pour nourrir les chiens) et perroquets (pour attirer les renards dans les pièges) avec sa carabine à air comprimé. Il est vraiment doué : l’autre soir, en 15 minutes il a rapporté quatre lapins sans en manquer un seul ! Il a un bel avenir ce gosse ! Vu que ce sont les derniers jours avant la rentrée scolaire, j’ai préparé ce week-end un hachis Parmentier et des crêpes, les enfants ont adorés, héhéhé… tu m’étonnes !



Les races ovines que l’on trouve principalement en Australie sont les Mérinos et Suffloks ; les éleveurs d’ici commencent à importer les Ile de France, reconnus pour leur bonne qualité de viande et qualité maternelle. Dans la ferme dans laquelle je me trouve, ils en ont déjà environ 80 « purs », et comptent bien agrandir leurs troupeaux au fil des années futures. Avec 80 têtes aujourd’hui, ils sont les seconds plus grands éleveurs d’Ile de France de la région ! C’est dire si cette race n’est pas encore beaucoup présente en Australie ! Mais les agriculteurs m’ont confié que c’était leur avenir à long terme s’ils voulaient rester sur le marché. Ils n’en auraient pas encore en Nouvelle-Zélande mais peut-être que cela viendra à l’avenir. A ce jour c’est grâce aux Mérinos que le éleveurs néo-zélandais concurrencent aisément les éleveurs européens sur notre marché : viande de moins bonne qualité certes, mais radicalement moins chère que la viande européenne, malgré son transport. Et malheureusement, je pense que le consommateur européen se moque de plus en plus de la qualité et ne regarde plus que le tarif ! C’est triste à dire, et d’autant plus inquiétant pour l’avenir des éleveurs européens et français !
Au programme de la semaine prochaine, je reste 3 jours à Perth, où j’irai voir le nouveau Batman au cinéma (oui, je m’offre une soirée ciné… environ l’équivalent de minimum 15€ la place, ce n’est pas donné !!!), petit dej’ avec les anciens collègues,  restau avec Jean-Gab et Kerry, et éventuellement une partie de tennis. Et enfin je décolle pour Brisbane lundi soir. Tout est rentré dans les cases de la planif du week-end ! Même si j’aime beaucoup la ferme du moment, j’ai hâte d’aller dans le Queensland !


PS : J’ai dépassé les 88 jours nécessaires à la demande de second Visa, à la fin de mon séjour ici, j’envoie ma demande au service d’immigration ! Piece of cake...!

vendredi 29 juin 2012

La planif à moyen terme

Avec l'aide de Michelle, j’ai contacté Singapore Airlines cette semaine, afin de faire modifier la date de mon billet d’avion vers la France qui était fixée à une date « bidon », au 15 juillet prochain. Évidemment le 15/07 c’est beaucoup trop tôt, c’est dans 2 semaines !! J’ai bien entendu décidé de rentrer en France à la fin de la validité de mon premier visa, c’est-à-dire fin septembre. Et en plus, je m’offre une halte de 5 jours à Singapour. Tant qu’à faire, cette halte ne me coûte que $28 (en $ de Singapour), je n’ai même pas vérifié à combien ça me revenait en $AUS !! Si ça se trouve c’est $500 !!... oups… Nan je pense que ce n’est pas grand-chose, car la personne au bout du fil m’a confié que les éventuels changements suivants me coûteraient $20 US, ce qui revient à $20 AUS, c’est-à-dire trois fois rien (grosso modo 16€).
Quoi qu’il en soit, c’est chouette, je vais pouvoir visiter la ville de tous les interdits, et tenter d’enfreindre la loi en mâchant un chewing-gum dans la rue !! Puis peut-être aller aux Universal Studios, à l’Exhibition Museum, etc.


Deux des Shires de Michelle


A plus court terme, je vais quitter la ferme de Michelle une semaine plus tard que prévu, elle m’a dit que je pouvais rester plus longtemps, alors je lui ai répondu une semaine mais pas plus, car je souhaiterais aller dans le Queensland après ; ce qui fait que je partirai d’ici aux alentours du 10 juillet. Je vais commencer à chercher des fermes aux alentours de Cairns. En cette saison, c’est comme en été là-bas : 30°C la journée et 18°C la nuit, et soleil tout le temps ! Cairns est à l’autre bout du pays, genre à 4000 kilomètres de là où je me trouve actuellement, vers le nord-Est. A l’échelle de la France c’est sûr que ça peut paraître loin, mais en fait, ce n’est qu’à cinq heures d’avion, ça se fait facilement. Et si je ne me trompe pas, il n’y a que deux heures de décalage horaire (car ils sont à l’heure d’hiver là-bas, contrairement aux habitants du Western Australia qui gardent l’heure d’été toute l’année depuis une dizaine d’années).
En attendant le Queensland, je vais rester environ deux semaines dans une autre ferme qui m’a carrément contacté pour savoir si j’étais dispo… J’étais sidéré, je commence à être connu dans le coin ! héhé !


jeudi 14 juin 2012

La chevauchée des fermes

On y est, le cap de la moitié des jours nécessaires à l’obtention d’un second visa WHV a été passé : 54 jours effectués à ce jour. Ce qui signifie qu’il ne m’en reste que 34 à effectuer. Le temps passe plus rapidement que je ne l‘aurais pensé, même si certaines journées peuvent paraître longues, quand il pleut par exemple. Je me souviens de quelques personnes qui disaient « tu verras en hiver ici, il fait froid et il pleut », ouais bah, pour le moment, je préfère encore l’hiver d’ici que l’automne de France ^^ Mais bon, j’ai consulté les statistiques pluviométriques, et effectivement en Juillet on peut constater que le nombre moyen de millimètres de pluie tombée s’accentue grandement. C’est du même genre que novembre en Bretagne : parfois une petite gelée, mais pas souvent ; et surtout de la pluie, des nuages, du vent et des éclaircies.
Bref, quoi qu’il en soit, voici une semaine que j’ai posé mon sac à dos dans une nouvelle exploitation agricole nommée "Lazy River" ; enfin je m’emballe un peu : ça ressemble plus à une petite ferme qu’à une exploitation ! Celle-ci se trouve, au milieu des trois petites villes nommées Boyup Brook, Donnybrook et Collie. Cette ferme qui s’étend sur cinquante ares, est composée d’une maison coquette, d’un hangar, de plusieurs cabanes à outils, nourritures ou foin, de six enclos et d’un manège à chevaux. Deux red dogs australiens surveillent avec attention les éventuels intrus qui pourraient pénétrer sur la propriété ; pas commodes au premier abord, ils s’habituent rapidement à ma présence, me voilà rassuré !! Michelle, la propriétaire des lieux, m’a ensuite présenté à ses animaux : six alpagas dont un petit, et neuf chevaux dont deux poulains. Par contre, pour les races, il va falloir que je révise, parce que je n’ai pas tout compris : je crois que certains sont des Shires d’Angleterre, et d’autres sont des chevaux en provenance des USA.
Première journée début juin : « bon, bah on va fêter les 40 ans du beau-frère, tu viens ? ». Pourquoi pas ! Super sympa de leur part de m’inviter. Et pour l’anecdote : le partenaire de Michelle (qui s’appelle Les) me dit qu’il me paye une boisson à apporter à la soirée (rappelez-vous : en Australie chacun apporte sa propre boisson dans les soirées) ; j’ai l’impression qu’il souhaite que je choisisse quelques bières ! Alors bon, je choisis un pack de 6 bières, puis avant de passer à la caisse, il va le redéposer dans le rayon, pour le remplace par un carton de 24… ok… ça annonce la suite :)
Voilà, j’occupe mes journées entre nourrir les poulains au petit-déjeuner, vérifier le niveau d’eau des abreuvoirs qui ont toujours besoin d’être remplis.
Puis au cours de la journée, c’est débroussaillage, coupe de bois pour le poêle, réparation des clôtures avec enfouissage des câbles, préparation du potager pour l’hiver, etc.
Et enfin je termine ma journée à nourrir à nouveau les poulains, d’autres chevaux, et les chiens.

Ce week-end, j’ai passé le week-end à Perth, à l’occasion de la pendaison de crémaillère de Kerry et de Jean-Gab ! Bien sympa cette soirée, on a bien rigolé (surtout entre français, diraient certains, héhé) ! Et le retour dans le sud a été bouleversé par le « super storm » : En effet depuis dimanche il y a une tempête qui ne cesse d’aller et venir. 16 000 foyers sont privés électricité dans la région où je me trouve. Pas de téléphone non plus pour la plupart. Lundi je devais prendre le train pour le sud, mais il a été remplacé par un bus car la ligne ferroviaire était coupée. Puis arrivé à la gare routière de Collie, je ne pouvais pas joindre Michelle car son téléphone était coupé. J’ai poireauté 4 heures avant qu’on vienne me chercher :) La route pour la ferme n’était pas coupée heureusement. Aujourd’hui mardi, alors que certaines personnes se remettent à peine des très forts vents de dimanche, la région est à nouveau en alerte pour ce soir 21h, la tempête risque d’être aussi dévastatrice. Dans la ferme où je me trouve, nous avions eu de la chance : l’électricité est revenue lundi matin, et la tonalité du téléphone est revenue dans la journée de mardi. Un gros arbre est tombé de l’enclos des poulains et a détruit une clôture, mais c’est grosso-modo les seuls dégâts sur la propriété. Au bulletin d’information, les images rappellent celles de la Vendée : Beaucoup de dégâts un peu partout (mais le bilan est sans doute moins grave). Bref, j’ai du pain sur la planche pour nettoyer toutes souches, branches et feuilles tombés un peu partout.

Ca y est, l’électricité n’est plus, nous sommes dans le noir. Heureusement que j’ai mon ordinateur portable pour rédiger cet article !! Bon allez, on va allumer les bougies, à pluch !!