mercredi 30 novembre 2011

Entretien de 2 minutes, essai de 4h30, embauché !

Après le Thomas ingénieur en blabla informatique en France (j'ai déjà oublié l'intitulé exact), voici le Thomas serveur dans un Fish&Chips en Australie... et... mon salaire est quasiment identique, si si ! Mais bon, c'est moins crevant d'être tranquillement assis dans un fauteuil de bureau derrière un écran de PC, que de courir partout dans le restaurant à servir, desservir, nettoyer, essayer de comprendre les clients qui commandent des boissons abracadabrantesques ^^ Le mercredi c'est la journée des petits vieux, je ne sais pas pourquoi, ils ont peut-être la permission de voir le jour le mercredi, héhé ! Mais c'est sympa, les journées passent plutôt rapidement. Je travaille entre 6 et 12 heures par jour, suivant la fréquentation du jour, sans avoir la possibilité de m'asseoir une seule fois pendant la journée. Le dimanche c'est le plus dur : personne ne travaille, normal, sauf bibi, et c'est forcément le jour de forte affluence, donc beaucoup de travail, et le salaire reste identique aux autres jours ! Heureusement, les boissons soft me sont gratuites en permanence, et tout le reste à demi tarif !! Je vous recommande la Caesar Salad !! Mais entre nous, n'allez pas manger dans ce restau, certains coins invisibles ne sont pas très propres, j'ai croisé un cafard dans un placard l'autre jour, et la nourriture est globalement grasse ... mais gardez ça pour vous ! Pas envie de me faire virer... Quoi qu'il en soit, me voici désormais incollable pour préparer un expresso à l'italienne avec une vraie machine à café (et formé par un italien, ma quééé, si !!...), ou un flat white, un cappuccino, un long et short black, un latté, un viennois, une Stella en pression (à $10.40 la pinte !!! Faut être riche pour boire à Perth...), en bouteilles, un Lemon Lime & Bitter, un ice coffee, un milkshake, et j'en passe !!

Mon VTT tout neuf me permet d'aller à la marina d'Hillarys (oui, le Fich&Chips est dans une marina à 10 km au nord de Perth), un peu cheap, $100 (75€ environ), je fais avec. Ainsi je longe la plage pendant 7 km tous les jours, une fois le matin sous le soleil, et une autre fois le soir sous une pluie d'étoiles... C'est plutôt appréciable comme trajet ! huhu ! Les collègues sont cools avec moi ; tous jeunes, la vingtaine, voire moins pour quelques uns ! Ils viennent tous facilement te parler, c'est un peu différent de la France quoi. Je suis mieux payé qu'eux en raison de mon âge, enfin un avantage d'être plus vieux ! On verra ce que l'avenir me réserve, mais j'espère pouvoir y travailler jusqu'à février, afin de mettre un peu de sioux de côté, et de planifier un autre roadtrip avec qui voudra !

mardi 8 novembre 2011

Sydney, première colonie européenne d’Australie

Le vol Tiger atterrit à l’aéroport domestique de Sydney, avec quelques doutes sur la qualité de l’appareil : quelques bruits métalliques et des manœuvres aériennes nous paraissent suspects. Heureusement que nous n’avons appris qu’après coup que cette compagnie aérienne avait été interdite de vol il y a quelques années en raison du manque de qualification des pilotes de ligne…
Bref, nous sommes à Sydney, j’envoie un SMS à Sophie pour lui annoncer que l’on a survécu et que l’on arrive dans une heure chez elle à Leichhardt, une banlieue tranquille de la city. Le taxi nous coûte les yeux de la tête, heureusement nous sommes trois pour partager les frais. La maison de Sophie est géniale, j’ai ma chambre personnelle, et les autres gars sont au dernier étage dans un lit double, haha !! La piscine est chauffée, on ne se fait pas prier pour y faire un tour… Elle est beaucoup plus chaude par rapport à ce que l’on a connu dans l’océan. Moment de détente, nous profitons.
Nous décidons de sortir à Sydney sur les quais, dans le quartier des Rocks, où se trouvent les pubs sympas pour diner et se désaltérer. Mais manque de pot, en arrivant il se met à tomber des trombes d’eau, et nous voici trempés en entrant dans le pub. Nous avons beau y être à quelques pas, l’opéra n’est pas très visible à cause du vent et de la pluie. Le Harbour Bridge non plus. Ce n’est pas très agréable, mais c’est Sydney, ça arrive de temps en temps. Nous reviendrons demain !

Cette ville a été bâtie le long d’une grande baie absolument magnifique, en 1788, par les anglais. Elle s’entend sur des dizaines de kilomètres. Le centre-ville se trouve au sud de la baie, au niveau de l’opéra et des quartiers d’affaires. A 200m de là, le Harbour Bridge effectue la jonction entre la partie nord et la partie sud de Sydney. Le lendemain nous visitons cette partie de la ville, en terminant par le classique Royal Botanic Garden qui donne de superbes panoramas sur la baie, l’opéra et le Harbour Bridge. C’est la ville la plus peuplée d’Australie : près de 5 millions d’habitants, juste devant Melbourne. Nota Bene : la capitale du pays est Canberra, moins connues des étrangers, car pas du tout touristique. Sydney est une ville qui bouge, autant que Melbourne, mais l’ambiance qui y règne est différente. Autant Melbourne est une ville pour sortir au restaurant, dans les cafés, dans des endroits chics, et pour flâner dans les ruelles, autant Sydney conviendra plus pour sortir la nuit, dans des bars dansants, des boites de nuit, il y plus d’alcool, et les habitants aiment se pavaner à la plage, notamment à Bondi Beach pour frimer.
Dernier jour avant le retour à la réalité : nous partons pour les Blue Mountains, à une petite centaine de kilomètres de Sydney en direction de l’ouest. Le train roule pendant 2 heures. En arrivant nous choisissons d’effectuer une randonnée relativement difficile (« très difficile » selon les conseils du point d’information), avec 900 marches à descendre le long d’une falaise tombant à pic. S’en suivra une balade sensée nous prendre 3 heures… que nous effectuons en 2 heures. Leurs statistiques doivent convenir à des personnes âgées, ce n’est pas possible autrement ! Bon d’accord, nous marchons d’un pas soutenu, mais bon quand même… Nous marchons dans la « jungle » dans le creux du canyon des Blue Mountains, le ciel n’est pas vraiment visible, car les arbres grimpent très haut, et la végétation est dense. Vers la fin de la randonnée, nous apercevons enfin les Three Sisters, les trois rochers qui se démarquent des autres, en raison de leur proximité et de leur visibilité. Il n’y pas grand-chose d’autre à voir, mais la marche vaut le coup. 

Les Blue Mountains sont certains jours bleutée, d’où leur nom, en raison du gaz que dégagent les arbres à eucalyptus dans le creux du canyon. Une sorte de halo bleu reigne au dessus de la forêt, mais nous ne l’avons pas remarqué ce jour là. Nous remontons petit à petit la falaise, les 900 marches dans le sens inverse. C’est physique mais le temps est parfait, avec une température idéale. Le retour à Sydney par le train est fatal : tout le monde dort. Le terminus est en gare de Central, à Sydney. Nous rentrons chez Sophie, et repartons une heure plus tard pour un restau Thaï, où nous passons notre dernière soirée ensemble. Car demain, nous nous séparons, Charly et Alex rentrent à Nantes, et moi à Perth. C’est la fin d’un super roadtrip de près de 3 semaines. Awesome ! Tant de Sacred Sites entrecoupés de Tjujurpa pendant ces 3 semaines ! C’était franchement énorme…!




Et, ce qui devait arriver un jour arriva : tout le monde est rentré chez soi. Le travail nous attendant : j’ai trouvé un boulot de serveur dans un Fish & Chips à 8 km de mon logement. Je suis derrière le bar, à prendre les commandes, à servir les bières, cafés, lattés, ice chocolates, milkshake, etc. Sympa, mais ça annonce des week-ends bien crevants. De 11h du mat’ jusqu’à la fermeture du soir (21h puis 22h pendant la période estivale)… avec 1 heure de pause seulement. J’ai droit aux boissons gratuites (yes, a coke to drink !) ainsi qu’aux frites gratuites, et aux repas demi-tarif.

samedi 5 novembre 2011

Le Victoria - 2/2


Ok guys, allumons le GPS, et prenons la direction de Melbourne chez Nomad’s Industry, un backpacker pas cher, très propre, et très branché, en plein centre de la ville. Le lendemain matin nous retrouvons Lana, la sœur de Kerry, qui nous guide à travers la ville : petit déjeuner excellent dans un troquet qui ne paye pas de mine : une ancienne imprimerie, dans une ruelle glauque. Nous entrons ensuite dans un immeuble par une porte qui ressemble à l’entrée d’une résidence quelconque, sauf que se cachent derrière, à chaque étage : une brasserie, un restaurant, un coiffeur, un cinéma en plein air, qui l’eut cru ?! C’est l’esprit de Melbourne. Des dizaines de lieux cachés un peu partout dans la ville. Un guide est absolument nécessaire pour apprécier la city. Je comprends maintenant pourquoi beaucoup d’Aussies considèrent que c’est la plus belle ville du pays. C’est une atmosphère particulière, la ville la plus européenne du pays : beaucoup d’étrangers, de restaurants européens, de boulangeries, de cafés, d’avenues comme à Paris, de galeries de luxe, de magasins en tous genres, de rue couvertes de graffitis. On ne voit pas cela ailleurs. Il y a autant de vie que dans une métropole européenne, et pourtant il n’y a que 3 ou 4 millions d’habitants (banlieues comprises !). C’est peut-être le point qui différencie cette ville des villes européennes : Une taille un peu plus humaine que les grandes capitales, des habitants heureux, qui t’abordent pour t’aider à t’orienter.

La région est réputée pour ses vins. Nous pouvons apercevoir çà et là des exploitations viticoles. Nous décidons d’effectuer une dégustation de vin sur la péninsule de Mornington, à Red Hills, au sud de la city, à 80 km du centre-ville. En Australie, les vins sont plus corsés, plus jeunes ; peu de vin de garde. Les pieds de vigne sont encore jeunes. Nous trouvons tous les cépages importés, allant du Cabernet au Sauvignon, en passant par le Pinot Noir, le Merlot, etc. Nous trouvons des vins de domaines, ainsi que des vins de coopératives. Ils sont très très chers, pour nous français, et nous paraissent encore plus chers quand on les goûte ! Il y a quelques bons vins, mais c’est franchement le jour et et la nuit par rapport à ce que l’on peut trouver en France. Le (très) bas de gamme, un équivalent du Beaujolais Nouveau, est à $10, soit 7€ environ ! Faut pas pousser mémé dans les orties… Jusqu’à présent, je n’ai goûté qu’un seul très bon vin, c’était un Pinot Noir de Nouvelle Zélande, beaucoup moins fort qu’un vin australien, et moins « tord-boyau ».

Après cette dégustation alcoolisée, nous nous rendons à deux pas de l’exploitation, sur la côte sud de la péninsule, côté océan. Nous enfilons nos bordies, pour faire un tour dans l’eau presque turquoise. Nous sommes seuls sur la plage, si on ne compte pas les 3 surfeurs qui profitent des superbes vagues pour taquiner la planche. La côte est sauvage à souhait, l’eau qui se jette sur le sable blanc reflète les rayons du soleil, la couleur de l’océan laisse rêveur, nous n’avons plus l’intention de partir d’ici. C’est décidé, je resterai toute ma vie sur cette plage…

Mais je m’égare. Les Aussies ne comprennent pas pourquoi nous apprécions cette plage : but the water is so cold ! oh come on ! Bof, 18 ou 19°C c’est correct, ça pourrait être pire :)

jeudi 3 novembre 2011

Le Victoria - 1/2


Nous ne restons pas longtemps à Adelaide, sachant que ce n’est pas une ville prioritaire à visiter, nous parcourons néanmoins la fameuse North Terrace et la rive du fleuve Torrens. Il est difficile de se restaurer pour un tarif raisonnable, comme souvent dans les grandes villes d’Oz. Nous nous retrouvons bien malgré nous au MacDo… Adelaide n’est pas réputée pour sa nourriture, bien au contraire. Une fois n'est pas coutume, nous nous rendons ensuite en boite de nuit avec les brésiliennes que nous avions rencontrées à Uluru...


Le lendemain matin, nous récupérons la voiture de location et partons en direction de la Great Ocean Road qui se trouve plus au sud. Nous avons une belle Toyota Auris blanche, avec boite automatique, heureusement ! Le gros avantage de la voiture, c’est que nous sommes libres d’aller et venir où l’on veut, quand l’on veut, sans devoir utiliser les transports en commun (avion, bus) ; et crois-moi le tarif est imbattable : environ 250€ pour 8 jours complets ! Très pratique. Première étape, nous nous arrêtons à la plage de Glenelg dans la banlieue ouest d’Adelaide, le temps d’une baignade fraiche sur une plage quasiment déserte (encore !), et reprenons la route pour près de 300km. La route est longue, pas très intéressante sur cette portion, mais nous avons la radio, des CD et des clés avec des mp3, tout va bien. Le motel de Kingston SE dans lequel nous nous arrêtons est un peu cher pour ce qu’il vaut, mais nous nous en contentons ; la douche est chaude et le coin est calme, voire trop calme. Le sur-lendemain, c’est le grand jour : la Great Ocean Road ! Nous quittons ainsi l’état du South Australia, pour trouver le Victoria. La route devient sinueuse, située entre le bush et l’océan. La vue est splendide et laisse entrevoir les falaises qui luttent face à l’océan déchainé.



Les premiers Apôtres
Nous nous arrêtons plusieurs fois tout au long de la journée. Les « 12 apôtres » résistent tant que possible à l’érosion, mais s’abiment de décennies en décennies. Certains de ces rochers sont devenus minuscules par rapport à ce qu’ont pu connaitre les premiers colons du pays il y a deux siècles. Le spectacle est éblouissant. Le soleil apparait juste à temps, et rend les plus belles couleurs de l’océan. C’est grandiose. Il y a quelques touristes, mais pas foule, c’est parfait.



Les derniers Apôtres
Nous sommes quasiment au plus au sud de l’Australie, les températures ont chuté depuis notre séjour à Uluru dans le centre rouge : Nous sommes passés de 35°C à 18°C en quelques jours. A mon avis, la Great Ocean Road est à éviter en hiver, à moins d’avoir beaucoup de chance avec le temps. Le fond de l’air est frais dans le Victoria, on se croirait en Bretagne parfois : humide certains jours, avec du vent, du crachin, des éclaircies, et un beau littoral ! Nous repartons, et sur la route nous assistons à un beau coucher de soleil entre l’océan et les falaises. C’est comme dans un rêve. C’est le moment de nous engouffrer dans les montagnes de la région, la route est encore plus sinueuse, et aucune voiture n’est présente aux alentours. C’est le moment de tester la reprise du moteur. J’en profite, sans faire le fou, alors que les passagers dégustent les virages en épingles, mais c’est très rigolo. Nous arrivons dans un patelin où nous avons réservé un backpaker au dernier moment. Nous qui pensions jusqu’à présent que ce genre de petite auberge de jeunesse était calme, et bien nous ne sommes pas tombés le bon jour : Une dizaine de jeunes canadiens et australiens un peu trop éméchés nous ont empêchés de dormir une partie de la nuit. Sans doute avaient-ils reçu leur paye ce jour et dépensé une grosse partie dans leur bière sans goût… Si au moins elles avaient du goût, mais non !! Such a shame…
Sur la route de Melbourne, nous devons passer par une ville incontournable : Torquay. Un des plus grands spots de surf du Victoria, voire de l’Australie. Rip Curl, Quik Silver, Billabong, toutes les grandes marques de surf, de maillots, de planches, d’équipements sont là. Ces grands magasins très chers sont la vitrine de la ville. Mais derrière ces belles façades se cachent d’autres magasins d’usine dans lesquels on peut trouver grosso modo les mêmes vêtements, mais à des tarifs imbattables. J’ai trouvé mon nouveau bordie (maillot de surf) à $20 ! (environ 15€) alors qu’un neuf en France m’aurait coûté entre 60 et 80€ ! Nous passons du temps dans cette ville, mais ça nous change de la route et des grands espaces. La Great Ocean Road se termine aux environs de Torquay. Nous avons du rêve imprimé dans les yeux.


Torquay

lundi 31 octobre 2011

Adelaide - Kangaroo Island


Le réveil sonne. Il est 5h00. pffff. Mais la motivation nous fait lever facilement. Le week-end entre Alice Springs et Adélaïde est passé rapidement, et avons à peine eu le temps suffisant pour nous reposer.
Départ de l’hôtel Ambassador, une navette nous prend à l’heure prévue, direction le ferry pour Kangaroo Island. Oui, nous nous sommes payés un hôtel, c’est un peu la fête... Le ciel ne semble pas de notre côté, mais il ne pleut pas, c’est déjà ça. D’autant que les températures de saison dans la région n’excèdent pas les 20°C, et que la pluie est souvent de la partie en octobre…
Nous arrivons enfin à Kangaroo Island, nous rencontrons les membres de notre groupe. Nous sommes 21 avec notre guide. Beaucoup plus de monde que lors de notre premier tour dans le centre rouge. Le bus est plein, pas un siège de libre.
Nous partons sur les chapeaux de roue, direction une exploitation ovine. Démonstration de tonte de mouton, puis de tri de la laine. C’est rigolo, et intéressant ; c’est plutôt pour les personnes qui n’ont jamais vu ça auparavant. Allez, il ne faut pas trainer, nous reprenons la route ; sans doute qu’il y a plein d’autres choses à voir et à faire aujourd’hui !
Les kilomètres passent, alternés par des arrêts à plusieurs spots intéressants pour prendre quelques photos. Nous donnons à manger à un émeu, caressons un bébé wallaby dont la mère s’est fait renverser par un véhicule quelques semaines auparavant, observons des lions de mer qui se pavanent sur leur plage.



Nous passons plus d’une heure à Little Sahara : un coin avec un dune de sable dont la pente est suffisante pour effectuer du surf de sable avec une planche appelée sandboard. Très rigolo, nous prenons vite le coup de main, et devenons des stars du surf, on voit les personnes qui pratiquent !
En fin d’après-midi, nous effectuons une ballade dans une forêt avec plein de kangourous et de koalas. Un moment particulier avec ces animaux qui représentent le pays. Nous réussissons à les approcher de suffisamment près pour les observer et les immortaliser en photos. Et pour la petite histoire, nous nous faisons attaquer par un oiseau protégeant, soit-disant, son nid, mais je pense plutôt qu’il avait pété un câble.
La journée est passée très rapidement, nous avons effectué pas mal d’activités. Nous nous endormons dans le dortoir d’un camp, après nous être réchauffés autour du feu.
Le lendemain, direction Remarckable Rocks, toujours au sud de l’île. Impressionnant. Des rochers semblent posés sur d’autres, comme surnaturel. C’est le résultat de plusieurs phénomènes, comme l’érosion.



Barbecue dans un parc national, suivi d’une belle balade digestive d’une heure et demie dans le bush, à la recherche de wallabies, kangourous, ornithorynques et autres serpents. Très belle marche sous le soleil, nous avons pris de belles couleurs et rencontré quelques animaux du pays.



Nous nous arrêtons devant une baie magnifique dont l’eau turquoise donne envie de rester… mais malheureusement nous sommes déjà en retard pour le dernier ferry de la journée, nous devons donc rentrer. Le chauffeur roule rapidement, il fait confiance à ses pneus français ! Et ce ne sont pas les kangourous que l’on croise parfois sur le chemin du retour qui lui font peur. Le pare-bluffle est déjà enfoncé, il n’en est pas à sa première collision. Nous arrivons au ferry en avance, indemnes, à tel point que nous patientons au pub autour d’une pinte Aussie et de pommes de terre fries en guise d’apéritif. C’est la fin du séjour sur l’île, le ferry nous offre un dernier coucher de soleil sur l’océan, puis c’est le noir jusqu’à Adélaïde.
Demain matin nous devons aller à Hertz pour récupérer notre voiture et parcourir les 1400 km qui séparent Adélaïde de Melbourne, plus au sud, par la Great Ocean Road. Et forcément, c'est moi qui me collerai la conduite, puisque c'est moins cher d'avoir un seul conducteur.

vendredi 28 octobre 2011

Kings Canyon


Le jour suivant, nous avons rendez-vous avec Kings Canyon, un site dont la superficie dépasse largement celle d’Uluru ou de Kata Tjuta. Deux choix s’offrent à nous pour parcourir ce lieu : Une petite randonnée d’une heure dans les profondeurs du canyon, facile… trop pour nous ; ou une plus grande randonnée, d’environ 3h30, qui couvre l’ascension de 250 marches plus ou moins naturelles, et une ballade à travers les rochers, dans les hauteurs du Canyon, avec chaussures de marches conseillées. Nous choisissons la randonnée nous paraissant la plus intéressante, la plus longue. Un peu de challenge, nom du pipe ! D’autant que le soleil est au rendez-vous, autant profiter des hauteurs du canyon, plutôt que de rester dans l’ombre des gouffres. La plupart des autres personnes choisissent la même randonnée ; les autres s’en mordront les doigts puisque qu’ils nous attendront pendant plus de deux heures au pied du bus.
Nous commençons donc l’ascension des quelques 250 marches… je m’attendais à bien plus difficile. Nous restons en queue de file, c’est plus intéressant, ça nous permet de prendre notre temps sans gêner les personnes qui ne s’arrêtent pas. Il faut régler l’appareil photo assez souvent, car les nuages vont et viennent dans le ciel, et les couleurs de la roche diffèrent au fil de l’avancée, passant du brun au rouge, en passant par l’orange, le blanc, ou le rose pâle. Notre guide s’arrête de temps en temps pour nous expliquer deux ou trois choses sur la végétation, la roche, ou l’histoire des aborigènes.
Le parcours est splendide, le soleil tape, mais n’est pas gênant. J’adore les randonnées de ce genre, avec un zeste de difficulté, mais suffisamment accessibles pour pouvoir apprécier le paysage et discuter en marchant avec les autres randonneurs qui font partis de notre groupe. Nous faisons ainsi plus ample connaissance. Nous sommes 15 personnes sans compter le guide : deux suisses allemands, deux brésiliennes, deux couples d’anglais, deux couples d’allemands, et nous trois. C’est un groupe de personnes intéressant et ouvert. Chacun apporte un peu de son expérience, et l’aide dont le camp a besoin.
Les photos du canyon parlent d’elles mêmes, difficile de décrire une randonnée avec des mots. L’intérêt de cette activité réside dans l’effort et la force de l’instant et la beauté du décors. L’ambiance était également au rendez-vous, et ça devait certainement jouer un peu en la faveur de cette journée.
Pour moi, et comme pour d’autres personnes, c’était la meilleure journée de l’excursion.
Fin de l’après-midi, nous sommes satisfait. Même si j’avoue que j’aurais bien fait cette randonnée une fois de plus… pour ma forme, héhé. Nous avons bu nos bouteilles d’un litre et demi minimum obligatoire pendant le parcours. Nous repartons, direction Alice Spring, qui marquera l’étape finale de cette excursion : dépôt des passagers dans les différents backpackers de la ville, puis rendez-vous pour diner dans l’un d’entre eux pour un repas à $5 (environ 3€), qui dit mieux ?!

mercredi 26 octobre 2011

Uluru et Kata Tjuta

Nous sommes mercredi 26, après une nuit sans sommeil, j’arrive enfin à Sydney,… où j’ai attendu une heure les deux frenchie, qui m’ont finalement surpris en train de m’endormir sur un fauteuil face au stand de la compagnie Virgin. Ca fait plaisir de revoir des têtes connues, et parler à nouveau français !! Après un café et un petit dej’ autour d’une table d’un café afin de donner des nouvelles des uns et des autres, nous partons rejoindre notre prochain avion pour Uluru, qui se trouve au milieu du pays, dans l’Etat du Northern Territory. Les sièges sont petits et serrés, Alex le grand est obligé de s’installer en biais… pas de chance, c’est vraiment du low-cost. Nous n’avons même pas droit à un verre d’eau sans se voir demander $3 en échange. Mais nous découvrons par le hublot une terre qui devient de plus en plus rouge. Aucun patelin à l’horizon. L’avion a pris du retard, nous espérons que le planning de la journée n’en sera pas affecté ; nous avons en effet rendez-vous à 13h30 devant le Desert Hotel, et il est 13h ! Mais nous nous apercevons qu’il n’y a pas qu’une seule heure de décalage horaire avec Sydney, mais une heure et demie… Nous avons donc suffisamment de temps. Une navette gratuite nous conduit devant l’hôtel où nous avons rendez-vous avec le tour opérateur Adventure Tour. Nous patientons en nous rafraichissant à la fontaine d’eau, il fait 32°C à l’ombre et le soleil brûle la peau. Notre mini bus arrive enfin, avec notre chauffeur qui sera notre guide pendant 3 jours. Programme rempli en perspective les trois prochains jours. Nous nous rendons à notre campement, puis direction à Kata Tjuta, composé de rochers énormes entre lesquels nous pouvons effectuer une randonnée de 2 ou 3 heures. Et c’est parti ! Sauf que les nuages que nous voyons au dessus nous paraissent de plus en plus menaçants. Trajet aller sans encombres la randonnée est très sympa, ce n’est pas une simple ballade, les chaussures de randonnée sont indispensables. Arrivés au point de vue final, il se met à pleuvoir quelques gouttes… Ces gouttes tombent suffisamment longtemps pour que l’on se retrouve trempés jusqu’aux os à notre retour au bus. Notre guide nous assure que c’est assez inhabituel qu’il pleuve ici, nous n’avons pas beaucoup de chance parait-il.
Bref, nous nous rendons maintenant à 35km de là, pour attraper de coucher de soleil devant l’emblématique rocher d’Uluru. Nous n’y croyons pas : en arrivant il a cessé de pleuvoir. Et le ciel se découvre côté ouest. Nous aurons notre rocher rougi par le coucher du soleil. Les nuages deviennent orangés, puis rougissent. Le rocher est magnifique. Un arc en ciel surplombe même le rocher. C’est la première fois que le guide voit cela ; finalement notre malchance se transforme en une chance unique. Nous avons droit à un apéro devant le rocher : pétillant australien, accompagné de gâteaux apéro. La nuit tombe très vite, et les touristes s’en vont. Nous rentrons nous aussi au campement, les jambes très lourdes, mais avec de belles images dans la tête. Après le traditionnel BBQ australien (saucisses de chameau, steaks de bœufs, et pavés de kangourou), je suis le seul du bus à installer mon swag à l’extérieur des tentes. Les nuages s’en vont petit à petit, et les étoiles apparaissent… les constellations de l’hémisphère sud jaillissent dans la nuit et m’empêchent de fermer les yeux. Je ne regrette pas avoir dormi à l’extérieur. Le lendemain matin, à 4h, les autres personnes me demandent si j’ai passé une bonne nuit… je les fais un peu regretter d’avoir trop hésité à s’installer dehors. Ah oui, vous avez bien lu : « 4h » du matin !! Il fait encore nuit noire à cette heure-ci, si si. Le réveil est difficile, mais nous arrivons à nous organiser. Le bus s’en va à 5h ; les retardataires ne feront pas partis du convoi, d’où l’intérêt de se lever rapidement. Nous avalons notre petit déjeuner, mais c’est trop rapide pour nous ! 5 minutes pour tout avaler, c’est impossible, nous ne sommes que d’humbles français qui passons notre temps à table ! Bref, nous sacrifions le chocolat chaud, pour un café instantané. Pas de baguette ni de beurre demi-sel, nous sommes réduits à avoir des tartines grillées de pain de mie, avec des céréales et du lait.
Il est 5h, nous sommes tous dans le bus, l’aube n’est pas encore apparue. Nous partons comme la veille au soir pour Uluru, afin d’admirer le lever du soleil devant le rocher. Nous arrivons, et voyons que tout le monde arrive en même temps… peut-être 100 personnes regroupées en plein désert attendant que soleil apparaisse. Après quelques minutes d’attente, il est enfin là. Les couleurs sont différentes de celles du coucher de la veille, mais ça vaut tout de même le détour.
Nous embarquons à nouveau dans le bus, on ne traine pas. Le timing est serré. Nous avons la possibilité d’effectuer une randonnée de 2h30 autour du rocher. Nous avons aussi une alternative qui nous est proposée : escalader le rocher. Mais personne dans notre mini-bus ne le souhaite, car nous sommes tous convaincus par les 4 arguments de notre guide :
  • L’escalade est trop dangereuse : il y a déjà eu 36 morts dans le cadre de l’ascension. Les touristes sont avertis, mais parfois trop optimistes. Beaucoup de crises cardiaques, d’étourdissements ou de glissades. Le rocher fait près de 350 mètres de hauteur. Une seule corde est présente, à la fois pour les personnes effectuant l’ascension, et la fois pour les personnes redescendant. C’est un peu fou.
  • Le site appartient aux aborigènes, et ce lieu est sacré pour eux. Selon eux il ne faut pas effectuer cette ascension.
  • En haut du rocher, il n’y a pas de WC : très embêtant sachant que l’on boit beaucoup d’eau au cours de l’ascension, en raison de la chaleur intense. Et l’urine pollue le site, souille les eaux et abime la roche. Rien que l’ascension elle-même abime la roche, en raison de sa fragilité.
  • Et enfin, si nous venons sur ce site, c’est avant tout pour voir ce rocher. Si nous le grimpons, nous ne le verrons plus. Par conséquent la raison qui vous a fait venir n’est plus justifiée.
Quoi qu’il en soit, l’ascension est fermée ce jour, en raison d’une météo peu optimiste. Le soleil est pourtant de mise, et le vent est absent.
Nous rencontrons Wally, un aborigène « guide » assez incroyable : il nous dit qu’il n’y a pas d’école ici. L’éducation se transmet de grand-père en petit fils, et de grand-mère en petite fille. Les lieux sacrés ne sont pas expliqués au cours des visites pour des raisons religieuses, elles resterons dans les esprits des aborigènes.
Il n’est que 11h, et avons l’impression qu’il est déjà 16h. Nous avons avons effectué tellement de choses ce jour que nous n’en croyons pas nos yeux en regardant nos montres, la journée est plus longue quand on se lève tôt ! (spéciale dédicace à la TMA).
Retour au campement pour le déjeuner : BBQ et buritos, repas à la mexicaine.
Nous avons maintenant 4h30 de route en direction de Kings Canyon. La route est longue, Alex et Charly cherchent désespérément un kangourou à l’horizon, mais ce n’est pas facile d’en apercevoir un, alors que le bus s’enfonce dans le bush et que le sommeil se fait ressentir. Je n’arrive pas à dormir, trop excité par cette excursion sans doute. Et c’est ainsi que la journée se termine petit à petit jusqu’au camp suivant.

mardi 25 octobre 2011

Premier grand tour de l’Oz

La semaine dernière a été chargée, je rédigerai quelques articles dans quelques jours pour décrire les lieux que j’ai pu visiter. Pour vous donner un aperçu, je suis allé à Jurien Bay pendant deux jours, superbe : trois heures de route de long de la côte en direction du nord de Perth. Visite de koalas dans le Yanchep National Park, les rochers étranges de Pinnacles, et les montagnes plates de Lesueur National Park. J’ai plein de photos à trier et à envoyer.

Perth est en pleine effervescence en ce moment pour deux principales raisons :
  • L’arrivée de la reine vendredi pour le weekend. Grosse polémique ici, car la majorité des habitants ne comprennent pas que l’on puisse dépenser un budget aussi colossal pour une simple visite d’une reine et d’un prince qui n’ont aucun pouvoir dans le pays. Mais tout le monde ne pense pas la même chose, la reine a néanmoins des admirateurs dans la city, qui l’accueilleront en grandes pompes bien sûr. 
  • La récidive de l’attaque de requin aux abords de la city : 2 attaques mortelles en 10 jours. C’est beaucoup : il n’y avait pas eu d’attaque à Perth depuis 10 ans. La chasse au requin (sans doute un requin « blanc ») est organisée. La traque est difficile car le requin ne se montre pas si facilement : Un vrai sioux dans son élément. Personne ne peut garantir qu’il s’agisse d’un seul requin. Grand débat : Faut-il le tuer ? Faut-il installer des filets de protection comme c'est le cas là où beaucoup de requins sont présents. Alors, il y aura les partisans du oui, et les partisans du non. Ceux du « non » défendront l’idée qu’il n’y a quasiment jamais eu d’attaque dans la région, et que l’installation de filet n’est pas nécessaire. Quoi qu’il en soit ces attaques se trouvaient à 300 et 400 mètres de la plage. Les baigneurs sont toujours présents. Presque rien n’a changé dans les habitudes des surfeurs et kite-surfeurs. Il faut bien profiter de ces plages paradisiaques, non ?
Avez-vous regardé la finale de la coupe du monde de Rugby ?! C’était un match énoooooorme !! Le XV de France a très bien joué ! Les All-blacks aussi ! Quel suspens, c’était atroce quand j’y repense, scotché à la TV. Lorsqu’ils voient le polo de rugby que je porte (encore merci du cadeau d’ailleurs !), quelques passants me demandent si j’ai regardé ce match exceptionnel, puis on discute… C’est très sympa. Même si le rugby est loin d’être le sport national, beaucoup d’entre eux le suive avec attention.


Ce soir, 23h00, l’avion de la compagnie Virgin Blue décollera de Perth, direction Sydney, avec un frenchie à son bord. Je m’en vais pour 3 semaines, visiter quelques grands sites de l’Australie. Alex et Charly me rejoignent à Sydney mercredi matin à l’aéroport domestique, à partir duquel nous partirons pour Uluru et sa région pour un safari de trois jours. Les deux frenchies qui m’accompagnent profitent de leur disponibilité et de ma présence dans le pays pour passer leurs vacances ici. Et ils ont raison, ce n’est pas tous les jours que l’on peut aller aussi loin !
C’est maintenant l’heure de faire les bagages pour ces 3 semaines, qui promettent d’être très chargées… car après Uluru, direction Adelaïde et la Kangoroo Island, puis la Great Ocean Road avec ses 12 apôtres à proximité de Melbourne, et enfin Sydney pour quelques jours.
Alex et Charly vous devez vous trouver à Dubaï à l’heure qu’il est… J’espère que tout ca bien, mates ! J’ai encore un peu de boulot avant votre arrivée : je dois éplucher le Lonely Planet pour déterminer quelques lieux sympas où nous pourrions nous rendre le long de notre route. J’ai déjà quelques contacts à Melbourne pour sortir dans des cafés/restaurants qu’il ne faut pas râter.

Je suppose que trouverons des connexions à internet de temps en temps. Quoi qu’il en soit, nous tâcherons de vous tenir au courant de nos aventures pendant ce trip. Et merci pour tous vos mails reçus ces derniers temps !


Kangourou en liberté à Yanchep National Park

lundi 17 octobre 2011

Dans le bush du Walyunga National Park



A 40 kilomètres au nord-est de Perth se trouve ce parc national. Le bush, composé majoritairement d'arbres à eucalyptus, recouvre toute sa surface. Le long des sentiers, les visiteurs qui se promènent peuvent admirer des animaux tels que des reptiles ou kangourous, mais je n'en ai pas vu un seul, hormis des oiseaux et perroquets. Le parc est traversé par la Swan River, dont le niveau d'eau est plutôt bas en été, et ressemble à un torrent en période hivernale. C'est un des meilleurs spots pour faire du kayac en Australie. Il y a beaucoup de rapides.
Jusque dans les années 1800, on aurait pu y trouver une petite tribu aborigène nommée les Nyoongar. La tribu se serait installée ici il y 6000 ans.
En regardant les deux photos ci-dessous, dites-vous bien que les arbres sont "verts"... car en été l'environnement devient plus aride et par conséquent encore moins vert que sur ces photos.




La Swan River traverse Perth, et son embouchure se trouve à Fremantle, la ville portuaire de la métropole, réputée pour son ambiance, ses quartiers à visiter, et ses plages. Je vous rédigerai un article sans doute dans les prochains jours, il faut que je trouve le temps d'y refaire un tour... car ce n'est pas la porte à côté de mon hébergement (Il faut compter une heure en voiture, pareil en transports en commun). Pourquoi pas lors de la finale de la World Cup de rugby !!

jeudi 13 octobre 2011

Balade à Kings Park

La couronne de verdure du Kings Park et le Botanic Garden surmonte l'unique colline de Perth.
Le parc dénombre environ 2000 espèces de plantes originaires de l'état de Western Australia.

Album photos - Kings Park



mardi 11 octobre 2011

Premier accident depuis des années...


 http://lci.tf1.fr/filnews/science/australie-un-nageur-probablement-victime-d-un-requin-6757492.html 

Faut dire que ce n'est pas très malin d'aller nager à 350 mètres de la plage, vers le large.
Quand j'y pense, le gars en question devait se trouver à 1500 mètres de l'endroit où j'habite actuellement. Sinon, l'eau de l'océan était bonne cet après-midi ! 20 °C ! Pas de requin à l'horizon, ni dans l'eau ^^




Vamos a la playa

Perth est la grande ville du sud ouest, à proximité de l'océan Indien. Elle s'étend sur une partie de la côte. Elle grossit de jour en jour, le long de la côte, et sur une largeur de 15 km uniquement. L'agglomération suit la même logique et toutes les villes dortoirs se ressemblent, et sont bâties à proximité des plages.
Ah oui les plages, c'est essentiel : elles sont magnifiques, le sable est très fin et très clair, et l'eau presque turquoise. Le long de celles-ci, on ne croise pas grand monde, et pourtant ce sont les vacances scolaires, où sont-ils tous passés ces gosses ?! L'eau n'est pas très chaude... 19°C, mais c'est raisonnable pour un début de printemps (et, même pas peur des requins !). Cependant, il est vrai que la température de l'eau n'augmentera pas beaucoup cet été, malgré les grosses chaleurs : 21°C de moyenne dans l'eau alors qu'il fera 35°C dans l'air, voire 40°C certains jours !

Voici quelques photos prises dimanche lors d'une balade à Cottesloe :






dimanche 9 octobre 2011

Premières impressions !

Woooh ! Après quelques sorties dans Perth, je reviens véritablement impressionné sur certains aspects, il faut bien l'avouer... Ce n'est peut-être pas la réalité, mais c'est en tout cas ma vision des choses.
La courtoisie au volant : même s'ils ne veulent pas l'admettre, les Aussies conduisent plutôt bien... Il faut dire aussi que comparés au français, ils ont de la marge. Les limitations de vitesse sont plutôt respectées, pas besoin de radar fixes ou mobiles, il semblerait. D'ailleurs, il n'y a pas de priorité à droite, c'est facile. Aux intersections, soit le véhicule a la priorité, soit il y a un panneau stop ou cédez le passage, aucun challenge... La conduite à gauche, heu comment dire, c'est très déstabilisant, mais il faut s'y faire.
Ensuite, les usagers des transports en commun disent presque tous "thank you" au chauffeur, c'est incroyable d'entendre cela à tous les arrêts de bus.
Pareil, dans les lieux de rassemblement (pubs, restaurants, coffee shops, etc.) tout le monde respecte les files d'attente... Et presque tout le monde semble courtois et ouvert, et fait attention à autrui.
Autre aspect assez incroyable : dans les bars des quartiers d'ambiance, c'est-à-dire dans les quartiers où les personnes se rendent après le travail généralement, il faut payer pour pouvoir entrer. On m'a demandé $2 la première fois, et $10 la dernière fois, c'est assez incroyable quand on ne connait pas... Et surtout : les bermudas et shorts sont strictement interdits. En fait il faut être habillé "casual" au minimum : les videurs sont très vigilents et assez froids "you can't go, no shorts, please leave...". On se croirait un peu comme dans certains quartiers ultra bobo de Paris. Il y a bien sûr beaucoup de lieux moins "select" qui ressemblent beaucoup à ceux que l'on connait en France. A Perth, la bière coule à flots, et pourtant elle est plus chère qu'en France... On y trouve notamment quelques bières importées d'un peu partout dans le monde, belges et allemandes, etc. Autrement ce sont des bières australiennes, plutôt pas mal oui (non Vincent, je ne parle pas de la Foster ;) ).
Le "barbie" (barbecue) c'est une institution bien sûr ! Rien à voir avec nos habitudes françaises : c'est le plus souvent au gaz, avec une grille et une plancha. Tout le monde a un barbecue chez soi, on en trouve plusieurs à disposition dans les parcs, et autres endroits.

Voici deux photos de Perth à proximité des quartiers d'affaire :

Swan Bells


The Esplanade

jeudi 6 octobre 2011

La température est de 22°C, un soleil radieux

Un petit mot pour signaler que tout va bien : l'A380 est arrivé à Singapour au bout de 12 heures environ, puis l'A330 m'a déposé à Perth à l'heure... 18 heures d'avion sans compter la durée de l'escale. A la frontière je suis quand même passé par la case "recherche de produits stupéfiants", reniflé par un beau toutou trop mignon, mais je comprends, j'ai une dégaine de dealer...
Singapor Airlines est vraiment une chouette compagnie aérienne, ils ont une carte des boissons à la hauteur de leur réputation, donc inutile de se priver. Par contre pour les vins il faut aller en classe Première pour avoir des bouteilles correctes... C'est donc comme ça que j'ai découvert le Singapor sling, très goutu ! Ça plairait à certains fans de cocktail ! Les repas, pareil : 4 repas + apéros + goûters, en 18 heures d'avion, il faut bien avouer que c'est correct !
Premières impressions en arrivant ici : la lune est dans l'autre sens par rapport à l'hémisphère nord. Ca donne envie de tomber la tête dans l'autre sens... Heureusement comme dirait Laspales, on a des semelles spéciales, on tombe pas, on tient au sol, comme les mouches ! Les sons sont différents : surtout le chants des oiseaux, rien à voir avec nos moineaux, mésanges et autres pigeons... Ici ce sont d'autres espèces inconnues au bataillon. Il parait qu'au mois d'octobre une espèce d'oiseau blanc et noir, gros comme un merle, protège ses petits en attaquant les passants qui se promènent dans les parcs... sympas tes piafs !...
Le ciel nocturne a bien changé, pas d'étoile polaire (accroche toi pour trouver le nord dans le désert !).
Premier kangourou en liberté vu de près, un wallaby pour être exact : il n'était pas du tout impressionnant ; à trois mètres de la voiture en train mâcher son herbe, telle une vache qui regarde le train passer de manière totalement blasée.




Bon, étant donné que les parents de Kerry habitent à 10 minutes à pied de l'océan, je vais faire un tour à la plage afin de visiter un peu le quartier quand le jour se lèvera, il faut profiter du soleil du printemps avant qu'il ne soit trop dangereux for the skin... L'eau de l'océan est aux alentours de 20°C, c'est raisonnable.
Ah oui, l'anglais : hormis Kerry que je comprends plutôt bien, je dirais que ce n'est pas évident de comprendre tout le monde... L'accent australien est particulier, comme tous les accents. Et comme je n'y suis pas familier, je pense avoir besoin d'un temps d'adaptation de quelques semaines, pour comprendre bien, puis pour parler à nouveau la langue...Bon, en tous cas, tout se passe plutôt bien !

lundi 5 septembre 2011

Aléa jacta est : dans un mois je pars !

Le sort en est jeté ! Et les circonstances sont favorables : Il est là, pas loin, je peux déjà le sentir... mais il n'est pas encore visible à l’œil nu ! Le pays des kangourous, c'est comme ça que tout le monde le surnomme. L'Australie s’apprête à devoir me supporter quelques mois sur sa terre rougeâtre.
Découvrir une terre lointaine et une culture qui fait rêver tant de personnes, ce n'est plus si compliqué aujourd'hui. Combien de temps resterai-je là-bas, 6 mois seulement ? 1 an probablement ? plus si affinités ? Quoi qu'il en soit, fais ce que tu dois, advienne que pourra ! Parait-il que l'on serait guidé par les rencontres que l'on fait au fil des jours. Et si le temps passait plus rapidement que prévu ? J'ai l'intention de parcourir le pays en touriste, le sac sur le dos, sur ces routes interminables qui traversent le pays, le long desquelles quasiment aucun village n'existe... là où les voitures et avions sont quasiment les seuls moyens de locomotions absolument nécessaires. Là-bas, la population est concentrée dans des métropoles, le long des côtes, non loin des falaises extraordinaires et des plages de rêve. Ailleurs, ce sont quelques patelins, des fermes, des paysages à couper le souffle, et le désert !!! Rends-toi compte : le pays a une densité de 2,6 hab./km², encore moins qu'au Canada ! Autant dire qu'en dehors des villes, on ne croise plus grand monde.
Mais pour pouvoir faire tout cela, je devrai auparavant travailler çà ou là ; oui oui oui, même en Australie il faut travailler pour vivre... j'te jure...

Airbus A380 - Singapore Airlines
Après les escales à Paris et Singapour, Perth est ma ville d'accueil. Début octobre, Kerry et ses parents m'accueillent gentiment pendant quelques temps, le temps de me retourner et d'établir un petit plan de bataille pour le mois. Perth est considérée comme le grenier du pays. C'est une très grande ville en pleine expansion. Rien de bien particulier parait-il, hormis le surf ou le kite-surf, avec ses vents constants toute l'année, son climat méditerranéen, et des paysages splendides aux alentours. C'est déjà pas mal, me diras-tu !!

D'autant qu'il y a beaucoup d'exploitations agricoles/arboricoles dans les petites villes aux alentours, dans lesquelles n'importe quel PVTiste comme moi peut travailler. PVT, ça veut dire "programme-vacances-travail" ; on peut devenir PVTiste avec un visa WHV (Working Holiday Visa). Le visa délivré a une durée de validité de 1 année à compter du moment où l'on pose le pied pour la première fois dans le pays avec ce visa. Il est disponible pour les personnes de moins de 31 ans (strictement). Il est renouvelable une fois, sous certaines conditions : travailler au moins 3 mois dans les secteurs en besoin de main d’œuvre, comme le fruit picking par exemple. Il y a d'autres contraintes à ce visa, mais grosso-modo, il s'agit de donner la possibilité à une personne de passer plusieurs mois dans un pays étranger avec un permis de travail, sans exigence particulière, parfait pour mon cas !
M-1 !