Queensland, tu es le dernier état de ce pays sur lequel je
n’avais jamais posé le pied auparavant. Je ne compte pas Cambera car c’est un
état-capitale qui n’a aucun intérêt touristique. Avec le New South Wales (état
où se trouve Sydney) et le Victoria (Melbourne), il s’agit de l’état le plus
touristique du pays. Tous les européens, asiatiques, américains s’y trouve, et
je sais pourquoi. Parce que c’est paradisiaque, et aussi parce que très jeune et donc très
fêtard. Moi ce qui m’attire c’est plus le côté paradisiaque, ainsi que le
soleil franchement très présent, de saison, si si ! En hiver, il fait plus
chaud ici qu’à Perth réputé pourtant pour être une ville assez aride. La nuit
nous le thermomètre descend au maximum à 3°C (6°C de moyenne), et la
journée : short, polo, et parfois une petite polaire pour les frileux...
20 à 24°C, c’est très raisonnable, et le bronzage agricole est présent sur tous
les bras et figures !
J’ai trouvé une ferme à Childers où séjourner
quelques semaines. C’est une petite ville de l’Est, grosso-modo au milieu de la
côte Est. L’annonce est simple et semble plutôt sympathique : si vous aimez le tracteur, le quad,
venez ! Nous donnons de l’argent de poche pour les travailleurs sérieux et
motivés. Impeccable ! Nous sommes chrétiens, végétariens, n’acceptons
pas la drogue, l’alcool. Bon, rien de gênant me concernant, je suis ouvert à
tout dès lors que chacun se respecte. Avant de partir, Kerry me confie son
ressenti sur les habitants du Queensland : ils sont un peu rustres, et ont
un accent différent. Bon, ce n’est pas ça qui m’arrête ! J’ai toujours eu
de bonnes expériences jusqu’à présent, ce n’est pas demain que ça va s’arrêter !
Du coup voilà, je prends l’avion à 0:25 à Perth, les vols de nuits coutant
moins chers, et atterrit à 7:00, heure locale à Brisbane (4h30 de vol),
capitale du Queensland. J’ai réussi à dormir de manière sporadique dans
l’Airbus, ce qui est exceptionnel pour ma part ! Mais je suis toujours
fatigué en arrivant, et j’ai besoin de prendre un bus au départ du
centre-ville. J’essaie donc de choper un transport en commun depuis l’aéroport
pour m’y rendre, mais j’ai beau chercher, je ne comprends rien aux indications,
et les agents de sécurité de l’aéroport me prennent pour un rigolo et
m’indiquent des directions bidons, c’est sympa Brisbane dis-donc !!! Je ne
comprends pas, il n’y a pourtant pas besoin de sortir de St-Cyr pour se diriger
quelques part, et ce n’est pas écrit en caractères chinois, que je sache. Au
final, je décide de prendre le train, quitte à payer plus cher qu’un bus
public. $16 pour le centre-ville (13€), mmmh, pas donné mais au moins je
parviens à destination rapidement. J’attends ensuite cinq belles heures
supplémentaires pour prendre mon car pour la ville dans laquelle je dois me
rendre. Il est 14:00 lorsque je grimpe dans le car, et c’est parti pour 8
heures de trajet, content ! Malgré les valises noires sous les yeux, j’ai
le sourire aux lèvres, admire le paysage, les baies qui se succèdent les unes
après les autres le long de la route, ainsi que le bush présent un peu partout.
Le soleil se couche sous mes yeux. Je parviens, à Childers, la petite ville en
question, très proche de… Bundaberg (les alcooliques anonymes sauront de quoi
je parle). Il est 22h30, je descends et il n’y a pour l’instant personne pour
m’accueillir. Il fait froid ! J’ai oublié ma polaire dans la précédente
ferme, brrrr ! 20 minutes plus tard, arrive une voiture dans la laquelle
sorte deux personnes m’appelant, Thomas is
that you ?? Enfin ! je rêve d’un lit douillet dans lequel dormir
12 heures d’affilée. Je saute dans la voiture, confiant, mais ce que je ne sais
pas encore à cet instant, c’est que je vais bientôt découvrir la vérité sur cet
endroit !
La suite du polar au prochain numéro ! héhéhé…
Un peu flippant ton récit Tomtom! J'espère que tout va bien! En tout cas tu sais ménager ton suspense, tu peux sérieusement envisager de devenir écrivain!
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