samedi 5 novembre 2011

Le Victoria - 2/2


Ok guys, allumons le GPS, et prenons la direction de Melbourne chez Nomad’s Industry, un backpacker pas cher, très propre, et très branché, en plein centre de la ville. Le lendemain matin nous retrouvons Lana, la sœur de Kerry, qui nous guide à travers la ville : petit déjeuner excellent dans un troquet qui ne paye pas de mine : une ancienne imprimerie, dans une ruelle glauque. Nous entrons ensuite dans un immeuble par une porte qui ressemble à l’entrée d’une résidence quelconque, sauf que se cachent derrière, à chaque étage : une brasserie, un restaurant, un coiffeur, un cinéma en plein air, qui l’eut cru ?! C’est l’esprit de Melbourne. Des dizaines de lieux cachés un peu partout dans la ville. Un guide est absolument nécessaire pour apprécier la city. Je comprends maintenant pourquoi beaucoup d’Aussies considèrent que c’est la plus belle ville du pays. C’est une atmosphère particulière, la ville la plus européenne du pays : beaucoup d’étrangers, de restaurants européens, de boulangeries, de cafés, d’avenues comme à Paris, de galeries de luxe, de magasins en tous genres, de rue couvertes de graffitis. On ne voit pas cela ailleurs. Il y a autant de vie que dans une métropole européenne, et pourtant il n’y a que 3 ou 4 millions d’habitants (banlieues comprises !). C’est peut-être le point qui différencie cette ville des villes européennes : Une taille un peu plus humaine que les grandes capitales, des habitants heureux, qui t’abordent pour t’aider à t’orienter.

La région est réputée pour ses vins. Nous pouvons apercevoir çà et là des exploitations viticoles. Nous décidons d’effectuer une dégustation de vin sur la péninsule de Mornington, à Red Hills, au sud de la city, à 80 km du centre-ville. En Australie, les vins sont plus corsés, plus jeunes ; peu de vin de garde. Les pieds de vigne sont encore jeunes. Nous trouvons tous les cépages importés, allant du Cabernet au Sauvignon, en passant par le Pinot Noir, le Merlot, etc. Nous trouvons des vins de domaines, ainsi que des vins de coopératives. Ils sont très très chers, pour nous français, et nous paraissent encore plus chers quand on les goûte ! Il y a quelques bons vins, mais c’est franchement le jour et et la nuit par rapport à ce que l’on peut trouver en France. Le (très) bas de gamme, un équivalent du Beaujolais Nouveau, est à $10, soit 7€ environ ! Faut pas pousser mémé dans les orties… Jusqu’à présent, je n’ai goûté qu’un seul très bon vin, c’était un Pinot Noir de Nouvelle Zélande, beaucoup moins fort qu’un vin australien, et moins « tord-boyau ».

Après cette dégustation alcoolisée, nous nous rendons à deux pas de l’exploitation, sur la côte sud de la péninsule, côté océan. Nous enfilons nos bordies, pour faire un tour dans l’eau presque turquoise. Nous sommes seuls sur la plage, si on ne compte pas les 3 surfeurs qui profitent des superbes vagues pour taquiner la planche. La côte est sauvage à souhait, l’eau qui se jette sur le sable blanc reflète les rayons du soleil, la couleur de l’océan laisse rêveur, nous n’avons plus l’intention de partir d’ici. C’est décidé, je resterai toute ma vie sur cette plage…

Mais je m’égare. Les Aussies ne comprennent pas pourquoi nous apprécions cette plage : but the water is so cold ! oh come on ! Bof, 18 ou 19°C c’est correct, ça pourrait être pire :)

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