Ok guys, allumons le GPS, et prenons la direction de Melbourne chez
Nomad’s Industry, un backpacker pas cher, très propre, et très branché, en
plein centre de la ville. Le lendemain matin nous retrouvons Lana, la sœur de
Kerry, qui nous guide à travers la ville : petit déjeuner excellent dans
un troquet qui ne paye pas de mine : une ancienne imprimerie, dans une ruelle glauque. Nous entrons ensuite dans un immeuble par une porte qui ressemble à l’entrée
d’une résidence quelconque, sauf que se cachent derrière, à chaque étage :
une brasserie, un restaurant, un coiffeur, un cinéma en plein air, qui l’eut
cru ?! C’est l’esprit de Melbourne. Des dizaines de lieux cachés un peu partout
dans la ville. Un guide est absolument nécessaire pour apprécier la city. Je
comprends maintenant pourquoi beaucoup d’Aussies considèrent que c’est la plus
belle ville du pays. C’est une atmosphère particulière, la ville la plus
européenne du pays : beaucoup d’étrangers, de restaurants européens, de
boulangeries, de cafés, d’avenues comme à Paris, de galeries de luxe, de magasins
en tous genres, de rue couvertes de graffitis. On ne voit pas cela ailleurs. Il
y a autant de vie que dans une métropole européenne, et pourtant il n’y a que 3
ou 4 millions d’habitants (banlieues comprises !). C’est peut-être le
point qui différencie cette ville des villes européennes : Une taille un
peu plus humaine que les grandes capitales, des habitants heureux, qui t’abordent
pour t’aider à t’orienter.
La région est réputée pour ses
vins. Nous pouvons apercevoir çà et là des exploitations viticoles. Nous
décidons d’effectuer une dégustation de vin sur la péninsule de Mornington, à
Red Hills, au sud de la city, à 80 km du centre-ville. En Australie, les vins
sont plus corsés, plus jeunes ; peu de vin de garde. Les pieds de vigne sont
encore jeunes. Nous trouvons tous les cépages importés, allant du Cabernet au Sauvignon,
en passant par le Pinot Noir, le Merlot, etc. Nous trouvons des vins de
domaines, ainsi que des vins de coopératives. Ils sont très très chers, pour
nous français, et nous paraissent encore plus chers quand on les goûte ! Il
y a quelques bons vins, mais c’est franchement le jour et et la nuit par
rapport à ce que l’on peut trouver en France. Le (très) bas de gamme, un
équivalent du Beaujolais Nouveau, est à $10, soit 7€ environ ! Faut pas
pousser mémé dans les orties… Jusqu’à présent, je n’ai goûté qu’un seul très bon
vin, c’était un Pinot Noir de Nouvelle Zélande, beaucoup moins fort qu’un vin
australien, et moins « tord-boyau ».
Après cette dégustation
alcoolisée, nous nous rendons à deux pas de l’exploitation, sur la côte sud de
la péninsule, côté océan. Nous enfilons nos bordies, pour faire un tour dans l’eau presque
turquoise. Nous sommes seuls sur la plage, si on ne compte pas les 3 surfeurs
qui profitent des superbes vagues pour taquiner la planche. La côte est sauvage
à souhait, l’eau qui se jette sur le sable blanc reflète les rayons du soleil,
la couleur de l’océan laisse rêveur, nous n’avons plus l’intention de partir d’ici.
C’est décidé, je resterai toute ma vie sur cette plage…
Mais je m’égare. Les Aussies ne
comprennent pas pourquoi nous apprécions cette plage : but the water is so cold ! oh come on !
Bof, 18 ou 19°C c’est correct, ça pourrait être pire :)
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