Nous ne restons pas longtemps à
Adelaide, sachant que ce n’est pas une ville prioritaire à visiter, nous
parcourons néanmoins la fameuse North Terrace et la rive du fleuve Torrens. Il
est difficile de se restaurer pour un tarif raisonnable, comme souvent dans les
grandes villes d’Oz. Nous nous retrouvons bien malgré nous au MacDo… Adelaide n’est
pas réputée pour sa nourriture, bien au contraire. Une fois n'est pas coutume, nous nous rendons ensuite en
boite de nuit avec les brésiliennes que nous avions rencontrées à Uluru...
Le lendemain matin, nous
récupérons la voiture de location et partons en direction de la Great Ocean
Road qui se trouve plus au sud. Nous avons une belle Toyota Auris blanche, avec
boite automatique, heureusement ! Le gros avantage de la voiture, c’est que
nous sommes libres d’aller et venir où l’on veut, quand l’on veut, sans devoir
utiliser les transports en commun (avion, bus) ; et crois-moi le tarif est
imbattable : environ 250€ pour 8 jours complets ! Très pratique. Première
étape, nous nous arrêtons à la plage de Glenelg dans la banlieue ouest d’Adelaide,
le temps d’une baignade fraiche sur une plage quasiment déserte (encore !),
et reprenons la route pour près de 300km. La route est longue, pas très
intéressante sur cette portion, mais nous avons la radio, des CD et des clés avec
des mp3, tout va bien. Le motel de Kingston SE dans lequel nous nous arrêtons
est un peu cher pour ce qu’il vaut, mais nous nous en contentons ; la
douche est chaude et le coin est calme, voire trop calme. Le sur-lendemain, c’est
le grand jour : la Great Ocean Road ! Nous quittons ainsi l’état du
South Australia, pour trouver le Victoria. La route devient sinueuse, située
entre le bush et l’océan. La vue est splendide et laisse entrevoir les falaises
qui luttent face à l’océan déchainé.
Les premiers Apôtres |
Nous nous arrêtons plusieurs fois
tout au long de la journée. Les « 12 apôtres » résistent tant que
possible à l’érosion, mais s’abiment de décennies en décennies. Certains de ces
rochers sont devenus minuscules par rapport à ce qu’ont pu connaitre les
premiers colons du pays il y a deux siècles. Le spectacle est éblouissant. Le
soleil apparait juste à temps, et rend les plus belles couleurs de l’océan. C’est
grandiose. Il y a quelques touristes, mais pas foule, c’est parfait.
Les derniers Apôtres |
Nous sommes quasiment au plus au
sud de l’Australie, les températures ont chuté depuis notre séjour à Uluru dans
le centre rouge : Nous sommes passés de 35°C à 18°C en quelques jours. A mon
avis, la Great Ocean Road est à éviter en hiver, à moins d’avoir beaucoup de
chance avec le temps. Le fond de l’air est frais dans le Victoria, on se
croirait en Bretagne parfois : humide certains jours, avec du vent, du
crachin, des éclaircies, et un beau littoral ! Nous repartons, et sur la
route nous assistons à un beau coucher de soleil entre l’océan et les falaises.
C’est comme dans un rêve. C’est le moment de nous engouffrer dans les montagnes
de la région, la route est encore plus sinueuse, et aucune voiture n’est
présente aux alentours. C’est le moment de tester la reprise du moteur. J’en
profite, sans faire le fou, alors que les passagers dégustent les virages en
épingles, mais c’est très rigolo. Nous arrivons dans un patelin où nous avons
réservé un backpaker au dernier moment. Nous qui pensions jusqu’à présent que
ce genre de petite auberge de jeunesse était calme, et bien nous ne sommes pas
tombés le bon jour : Une dizaine de jeunes canadiens et australiens un peu
trop éméchés nous ont empêchés de dormir une partie de la nuit. Sans doute avaient-ils
reçu leur paye ce jour et dépensé une grosse partie dans leur bière sans goût…
Si au moins elles avaient du goût, mais non !! Such a shame…
Sur la route de Melbourne, nous
devons passer par une ville incontournable : Torquay. Un des plus grands
spots de surf du Victoria, voire de l’Australie. Rip Curl, Quik Silver, Billabong,
toutes les grandes marques de surf, de maillots, de planches, d’équipements sont
là. Ces grands magasins très chers sont la vitrine de la ville. Mais derrière
ces belles façades se cachent d’autres magasins d’usine dans lesquels on peut
trouver grosso modo les mêmes vêtements, mais à des tarifs imbattables. J’ai
trouvé mon nouveau bordie (maillot de
surf) à $20 ! (environ 15€) alors qu’un neuf en France m’aurait coûté entre
60 et 80€ ! Nous passons du temps dans cette ville, mais ça nous change de
la route et des grands espaces. La Great Ocean Road se termine aux environs de
Torquay. Nous avons du rêve imprimé dans les yeux.
Torquay |
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