jeudi 3 novembre 2011

Le Victoria - 1/2


Nous ne restons pas longtemps à Adelaide, sachant que ce n’est pas une ville prioritaire à visiter, nous parcourons néanmoins la fameuse North Terrace et la rive du fleuve Torrens. Il est difficile de se restaurer pour un tarif raisonnable, comme souvent dans les grandes villes d’Oz. Nous nous retrouvons bien malgré nous au MacDo… Adelaide n’est pas réputée pour sa nourriture, bien au contraire. Une fois n'est pas coutume, nous nous rendons ensuite en boite de nuit avec les brésiliennes que nous avions rencontrées à Uluru...


Le lendemain matin, nous récupérons la voiture de location et partons en direction de la Great Ocean Road qui se trouve plus au sud. Nous avons une belle Toyota Auris blanche, avec boite automatique, heureusement ! Le gros avantage de la voiture, c’est que nous sommes libres d’aller et venir où l’on veut, quand l’on veut, sans devoir utiliser les transports en commun (avion, bus) ; et crois-moi le tarif est imbattable : environ 250€ pour 8 jours complets ! Très pratique. Première étape, nous nous arrêtons à la plage de Glenelg dans la banlieue ouest d’Adelaide, le temps d’une baignade fraiche sur une plage quasiment déserte (encore !), et reprenons la route pour près de 300km. La route est longue, pas très intéressante sur cette portion, mais nous avons la radio, des CD et des clés avec des mp3, tout va bien. Le motel de Kingston SE dans lequel nous nous arrêtons est un peu cher pour ce qu’il vaut, mais nous nous en contentons ; la douche est chaude et le coin est calme, voire trop calme. Le sur-lendemain, c’est le grand jour : la Great Ocean Road ! Nous quittons ainsi l’état du South Australia, pour trouver le Victoria. La route devient sinueuse, située entre le bush et l’océan. La vue est splendide et laisse entrevoir les falaises qui luttent face à l’océan déchainé.



Les premiers Apôtres
Nous nous arrêtons plusieurs fois tout au long de la journée. Les « 12 apôtres » résistent tant que possible à l’érosion, mais s’abiment de décennies en décennies. Certains de ces rochers sont devenus minuscules par rapport à ce qu’ont pu connaitre les premiers colons du pays il y a deux siècles. Le spectacle est éblouissant. Le soleil apparait juste à temps, et rend les plus belles couleurs de l’océan. C’est grandiose. Il y a quelques touristes, mais pas foule, c’est parfait.



Les derniers Apôtres
Nous sommes quasiment au plus au sud de l’Australie, les températures ont chuté depuis notre séjour à Uluru dans le centre rouge : Nous sommes passés de 35°C à 18°C en quelques jours. A mon avis, la Great Ocean Road est à éviter en hiver, à moins d’avoir beaucoup de chance avec le temps. Le fond de l’air est frais dans le Victoria, on se croirait en Bretagne parfois : humide certains jours, avec du vent, du crachin, des éclaircies, et un beau littoral ! Nous repartons, et sur la route nous assistons à un beau coucher de soleil entre l’océan et les falaises. C’est comme dans un rêve. C’est le moment de nous engouffrer dans les montagnes de la région, la route est encore plus sinueuse, et aucune voiture n’est présente aux alentours. C’est le moment de tester la reprise du moteur. J’en profite, sans faire le fou, alors que les passagers dégustent les virages en épingles, mais c’est très rigolo. Nous arrivons dans un patelin où nous avons réservé un backpaker au dernier moment. Nous qui pensions jusqu’à présent que ce genre de petite auberge de jeunesse était calme, et bien nous ne sommes pas tombés le bon jour : Une dizaine de jeunes canadiens et australiens un peu trop éméchés nous ont empêchés de dormir une partie de la nuit. Sans doute avaient-ils reçu leur paye ce jour et dépensé une grosse partie dans leur bière sans goût… Si au moins elles avaient du goût, mais non !! Such a shame…
Sur la route de Melbourne, nous devons passer par une ville incontournable : Torquay. Un des plus grands spots de surf du Victoria, voire de l’Australie. Rip Curl, Quik Silver, Billabong, toutes les grandes marques de surf, de maillots, de planches, d’équipements sont là. Ces grands magasins très chers sont la vitrine de la ville. Mais derrière ces belles façades se cachent d’autres magasins d’usine dans lesquels on peut trouver grosso modo les mêmes vêtements, mais à des tarifs imbattables. J’ai trouvé mon nouveau bordie (maillot de surf) à $20 ! (environ 15€) alors qu’un neuf en France m’aurait coûté entre 60 et 80€ ! Nous passons du temps dans cette ville, mais ça nous change de la route et des grands espaces. La Great Ocean Road se termine aux environs de Torquay. Nous avons du rêve imprimé dans les yeux.


Torquay

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