C’est le week-end !!! Ah mais
en fait on s’en fiche, puisqu’on est toujours en vacances !!! YIHAA !!!
Cependant, cela signifie que nous devons quitter ce petit coin de paradis
qu’est le Cradle Mountain National Park pour un autre parc. Notre
destination est Walls of Jerusalem National Park. Celui-ci est cette fois
beaucoup moins touristique, puisqu’elle ne figure que dans peu de guides, dans
lesquels seulement quelques lignes y sont consacrées. Le trajet en voiture est
court, c’est déjà ça de gagné sur notre timing ! La route se termine par
10 kilomètres de piste qui ressemble à celle de l’Islande : la voiture
remue et le bruit provoqué est fatiguant (Geoff, si tu me lis ;-) ). Bref
nous arrivons dans une sorte de parking, plein de guêpes, au milieu du bush, à
milles lieues de la première villes, et à au moins 50km du premier petit
village paumé. Autant dire que l’on est totalement coupés du monde : pas
d’appels au secours possible, et très peu de randonneurs sur le site. Nous commençons
la marche un peu hésitants, car ça a l’air balèze mine de rien ; et pour
couronner le tout, il fait très très chaud !! Premier panneau d’affichage
rencontré : on nous conseille d’être munis d’une carte IGN et d’avoir
étudié le parcours au préalable… Hum, pas
très rassurant ton panneau ! Car nous ne sommes pas aussi préparés, à
part avec les 3 litres d’eau par personne pour 1 jour et demi. Nous continuons
malgré tout : même pas peur !!
Après 30 minutes de marche, première halte pour se réhydrater, l’ascension est
balèèèèze !... Les cuisses et mollets dégustent sous le poids des sacs.
Nous arrivons au niveau d’une hutte construite par des trappistes au début du
siècle (XXe). Nous nous arrêtons et voyons une personne descendre dans notre
direction : un écossais dénommé Ross qui a migré dans le Queensland il y a
quelques années, très sympathique, il a même perdu son accent : il nous donne
la carte IGN qui nous manquait « I don’t need it anymore », ça tombe à pic ! Ceci étant
dit, il n’y a qu’un seul seul chemin ; donc bon, au final j’aurai trouvé
que la carte était superflue. Et c’est alors que deux autres gars
arrivent : par le bas du sentier cette fois-ci, ils gravissent la montagne
comme nous ; et l’un d’eux nous lance : were you guys at the Freycinet National Park two days ago ? Et
là, nous reconnaissons les deux jeunes gars qui nous ont doublés à vive allure
le long de l’ascension du Mont Amos deux jours auparavant ! Ça alors, c’est fou, la Tasmanie est si
petite que ça ?! Nous continuons pendant 2 heures l’ascension. Essoufflés,
nous arrivons au plateau, la difficulté s’atténue, mais nous réussissons à nous
perdre pendant une dizaine de minutes dans le bush. Pas de stress, nous
retournons sur nos pas, et reprenons le bon sentier, qui cette fois-ci sillonne
entre les lacs et différents styles de bush (arbustes, arbres, mousse, etc.).
Nous arrivons, exténués, au camp site,
émerveillé par le confort qu’il peut nous apporter : Des plateformes en
bois permettent de monter la tente sur un espace plat, et des tiges de métal
permettent d’accrocher les toiles de tente, très ingénieux et pourtant très
simple ; j’ai envie de dire « simpliste » même si ce n’est pas
le mot adéquat (private joke pour Jez’).
Nous sommes rattrapés par les deux jeunes gars qui s’installent un peu plus bas,
à l’écart. Nous nous installons aussi et profitons d’un beau coucher de soleil
dans les arbres et montagnes tout en nous régalant d’une platée de pâtes à la
bolognaise et au sheddar bien méritée (oui, encore ! mais c’est bon pour
les randonneurs je vous dis, héhé !), au son du chant des oiseaux de la
région.
La nuit est tombée, il doit être 20h45, nous nous couchons. Comme les
poules ! Mais au moins la durée de sommeil sera réparatrice. Car nous nous
levons cette fois-ci à 8h, en pleine forme ! Et croisons les deux gars
d’hier après-midi, qui nous proposent de faire une partie de la suite en
commun. Nous nous rendons jusqu’au croisement des sentiers qui mènent à
différents monts, juste en face du Wall of Jerusalem ! Superbe, mais il
m’en faut plus : je décide d’escalader le plus haut mont, qui me donnera
alors une vue extraordinaire sur tout le parc national ! Les filles sont
rentrées au camp site. Je profite un
peu des rafales de vent en haut du mont pour admirer la beauté du paysage qui
s’offre à moi.
Wall of Jerusalem, vu d'en haut |
Je ne rejoins donc les filles qu’un peu plus tard, afin de
parcourir la descente et de retrouver la voiture. Nous croisons quelques
serpents, venimeux bien sûrs (sinon ça ne serait pas drôle !), ils le sont
tous dans cette contrée : un énorme snake
noir qui m’a fait bien sursauté, et quelques petits (les plus fourbes,
parait-il !). Pas de morsures au final, fort heureusement, car nous
n’avions pas les protections « anti-morsures » adéquates, à part
l’aspi-venin offert par les collègues de Nantes ! (Quand je vous disais
que nous n’étions pas bien préparés, héhé !). Bon après, la plupart des
randonneurs n’avaient pas non plus de protections, hein. Nous rentrons à la
voiture, bien heureux d’avoir effectué cette belle randonnée fatigante ;
au milieu de ce bush, le paysage était bien différent de la côte sur laquelle
nous rêvions les jours passés. Nous sommes ainsi satisfaits par notre parcours
global en Tassie. Nous reprenons la route, et trouvons dans la petite ville de
Delauraine un backpacker qui ne paye pas de mine de l’extérieur, mais qui nous
apporte le confort dont nous avons besoin : Douche, cuisine, lit avec véritables
matelas, tanquarville, prises électriques, réseau téléphonique, etc. Nous
passons la soirée à nous prélasser : apéritif, internet, cartes postales,
préparation du repas, douche.
Retour à Hobart le lendemain, ça
sent la fin (les nuages refont leur apparition !) : lever à 8h pour
essayer d’arriver à Hobart à 13h. Mission accomplie haut la main, nous avons
tout notre temps pour faire les courses jusqu’au lendemain dans le centre
commercial Woolworth, puis rendre les affaires que l’on nous a prêtées pour le
trip, puis rendre la voiture chez Hertz, et enfin trouver un packpacker où
passer la nuit avant le dernier jour. Facile ! Et c’est ainsi que nous
nous retrouvons tous les trois dans un pub charmant de la ville, devant une
petite pinte de pression bien méritée (1 bière locale pour les filles, 2 Guinness
pour moi, normal !), aussitôt enchaînée par un Fish & Chips dans le
port d’Hobart, avec double ration de frites, poissons fris, et dim sim (une sorte de poisson pané que
j’adore). La panse a pris chère, croyez-moi, mais ça fait du bien de se faire
plaisir avec la poiscaille la plus
réputée de l’Australie ! Retour au backpack’, les filles contactent la
France via Skype et une connexion internet. Quant à moi, je commence à trier mes
400 photos : il y a du bon et du mauvais, et surtout de la retouche à
effectuer avec Photoshop ! Mais je suis satisfait car dans la pellicule,
je pense avoir un ou deux posters à faire tirer dès mon retour en France ! Nous
n’avons pas vu le temps passer pendant ces 9 jours, et en même temps, nous
avons effectué tellement d’activités que l’on a l’impression d’être restés deux
ou trois semaines :-)
Notre voyage en Tassie se termine
ce mardi 28 février 2012. Peut-être un jour y retournerons-nous, afin de
terminer la visite des lieux à voir sur cette belle île !!
Good
bye Tassie !! We’re gonna miss you !!
J'adore lire ton blog, la Tasmanie a l'air d'être splendide, quelles photos !! J'adore ! merci de nous faire voyager Thomas...
RépondreSupprimerBisous on pense fort à toi
nice!!!
RépondreSupprimerénorme les couz!!!
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer